يد واحده ما تصفق

Yedd ouahda ma tsafek
Une main toute seule ne peut pas applaudir

jeudi 23 octobre 2008

Qui a donné l'ordre d'éxécuter Larbi Benmhidi?

Nous nous approchons du fameux jour de la Toussaint ! du jour J du 1°Novembre 1954 le rendez vous du destin avec les hommes...Des hommes venus au monde,l'époque de la domination de la France depuis 1830,parmis des milliers - on ne peut préciser le chiffre mais on les connais - ...Ils étaient les plus braves des braves tels que les companions de notre Prophète Mohammed (Salut de Dieu et Sa Benidiction soient sur Lui).Parmis eux, il y avait le penseur,le guide,le cerveau de la Guerre de Liberation:Med Larbi Benmhidi arreté le 23 fevrier 1957 puis torturé sauvagement,cruelement,et assassiné(pendaison) la nuit du 3- 4 Mars 1957 par ses tortionnaires faibles devant sa bravoure titanesque il leurs a dit :"Je me suis ordonné de ne rien vous dire"C’est sans doute la dernière phrase qu’a eu à prononcer Larbi Ben M’hidi à ses tortionnaires, avant de rendre l’âme dans la villa Susini à Clos Salembier (El Madania) à Alger.
On doit poser la question suivante:
- Si Benmhidi était "terroriste"pourquoi n'avait-il pas été jugé?
- Qui est le commanditaire de son éxécution ?Est-il vrai que Mitterand a donné l'ordre au general Aussaresses qui a avoué " j'ai agi sous les ordres de Mitterand" Quelle honte!
Jusqu'a maintenant aucunne autoriyé ne veut dire ou présenter des éxcuses pour ce travail "inhumain"!

dimanche 21 septembre 2008

L'aventure continue !


L'aventure entamée sur ce blog avec vous continue et s'élargit à la Tunisie et au Maroc.
Rendez-vous donc sur un nouveau blog qui fonctionnera sur le même principe que celui-ci.

Maghreb-France : Une histoire commune

jeudi 4 septembre 2008

Good bye Alger...

Des remerciements un peu tardifs mais sincères à mes élèves de 1S4 d'Alger qui ont été formidables.
Dynamiques, passionnés, intéressants et oh combien charmants!...



Des têtes et des noms me reviennent et c'est avec le sourire que je repense à Alger.

Je leur souhaite une bonne année de Terminale et bon courage pour tout. Un p'tit clin d'oeil à Bernard T, mon professeur de F préféré!!



Quitter Alger ne se fait pas aussi facilement. Décidément entre la France et l'Algérie un lien très fort existe et c'est avec un peu de nostalgie que je repense aux rues du centre ville - au quartier de la Grande Poste - à la Casbash et au quartier de Bab El Oued.

Alger est une ville magnifique et j'espère que son patrimoine sera préservé.

Il faut venir en Algérie...du Nord au Sud.



Je souhaite beaucoup de bonheur au peuple algérien et j'espère que cette année 2008-09 ne se fera pas dans la douleur.



Un grand merci à M. Augris - parfait bloggeur et à son équipe de Tle...Merci à Bachir Belmehdi Lakhdar de Sig...

On se retrouve en Tunisie pour de nouvelles aventures.





lundi 7 juillet 2008

Un grand merci ! Saha !

L'année s'achève, l'occasion de regarder dans le rétroviseur et de mesurer le chemin parcouru. Malgré toutes ses imperfections, je suis fier de ce blog et du travail accompli par chacun, des deux côtés de la Méditerranée. Bravo donc aux élèves de Sig, d'Alger et de Remiremont.

Pour l'année prochaine, nous vous donnons rendez-vous pour la suite de ce projet qui devrait s'élargir à la Tunisie et sans doute au Maroc ! Du pain sur la planche en perspective donc...

Ah j'allais oublier. Vous vouliez sans doute savoir quels joueurs algériens étaient sélectionnés en équipe de France pour la Coupe du Monde 1958. Je ne veux pas vous laisser partir en vacances dans le doute :

Il s'agissait de Rachid Mekhloufi (portant ici le maillot de Saint-Etienne), Abdelaziz Ben Tifour et Mustapha Zitouni (question sans doute facile pour les fans de foot). C'est promis, on vous parle plus en détail du 11 du FLN l'année prochaine.

Quant à Larbi Ben Barek, il a également joué en équipe de France mais de 1938 à 1954. Il était marocain.

Concernant Djamel Zidane, il a fait partie de l'équipe d'Algérie qui a battu l'Allemagne lors de la Coupe du Monde 1982 avant d'être éliminé suite à un match entre "amis" autrichiens et allemands... Je crois que c'est lui qui fait le tir repoussé que reprend victorieusement Madjer sur le premier but (dîtes-mois si je me trompes). Autre Zidane à s'illustrer plus récemment, Mohammed Zidan, qui a réalisé pour l'Egypte la passe décisive en finale qui permet à Aboutraika de marquer et de battre le Cameroun en finale de la CAN 2008...

Allez, pour terminer, un petit cadeau, les buts de ce match de 1982. Bon été à tous !

mardi 3 juin 2008

Evaluation des messages


Les différents messages réalisés par les élèves des deux côtés de la Méditerranée ont été évalués par les professeurs. Une note a été attribuée qui a été transmise aux élèves. Nous ne préférons pas indiquer cette note sur le blog, mais nous avons laissé en commentaire l'appréciation pour chaque message.

Cette appréciation a été établie par les deux professeurs ensemble, même si chacun a plus particulièrement suivi ses élèves.

dimanche 18 mai 2008

Tous les messages des élèves d'Alger et de Remiremont

Voici les liens vers tous les messages écrits dans le cadre de ce projet par les élèves de Tes 1 de Remiremont :

Retrouvez également ceux des élèves de première d'Alger :

Plus deux messages également réalisés par des élèves d'Alger :


Bonne lecture. N'hésitez pas à donner votre avis sur ces messages. Leur évaluation par les professeurs sera indiquée en commentaire sur chaque message d'ici une dizaine de jours.

[photo : Bou Bradj, octobre 1958]

mercredi 14 mai 2008

La Bataille d'Alger _ Gilles Pontecorvo [Film]


Biographie de Gillo Pontecorvo _ Metteur en scène de La bataille d’Alger.

Il naît à Pise en 1919. Pendant la seconde guerre mondiale, tout en suivant des études de chimie, il travaille comme journaliste et messager pour le parti communiste italien. Il participe à un réseau de partisans anti-fascistes et prend pour nom de guerre Barnaba. Une fois la paix signée, il devient correspondant à Paris de plusieurs journaux italiens. C’est alors qu’il voit le film Paisa de Rossellini et, aussitôt, abandonne son métier de journaliste, achète une caméra et commence à tourner des courts métrages documentaires.


Hélène & Chloé.

dimanche 4 mai 2008

L'OAS (Organisation Armée Secrète)

L’OAS : Organisation Armée Secrète

Quel rôle a joué l’OAS lors de la guerre d’Algérie ?
I- Création :
1-Contexte, naissance et idéologies :
Le 29 mai 1958, le président René Coty appelle le général en retraite Charles de Gaulle, suite aux mouvements insurrectionnels menés par des partisans gaullistes du maintien de l'Algérie française (le pays est alors constitué en 4 départements français). Le 4 juin 1958, de Gaulle prononce à Alger son fameux discours « Je vous ai compris ». Le surlendemain, le 6 juin, de Gaulle crie « Vive l'Algérie française! » à Mostaganem, devant une foule qui comprend des Européens et des musulmans.Le 16 septembre 1959, le choc est donc brutal pour tous les Français d'Algérie et musulmans loyalistes qui se réveillent en entendant le général de Gaulle parler d'autodétermination.

mardi 29 avril 2008

L'immigration algérienne en France

Par sa situation géographique qui en fait un lieu de croisement des commerces et des populations, puis par son histoire d’ancienne puissance coloniale, la France est un pays de migration de longue date. C’est précisément depuis le milieu du XIXe siècle que la France est devenue un pays d’immigration de masse. En 2007, suite à l’élection de notre nouveau président, est crée le ministère de l’immigration et de l’identité nationale ainsi de nos jours de nombreuses questions persistent au sujet de l’immigration. Mais qu’est ce qu’un immigré ? en France, d’après la définition du haut Conseil à l’intégration, une personne née étrangère à l’étranger et entrée en France en cette qualité en vue de s’établir sur le territoire français de façon durable est un immigré. L’immigration signifie donc l'entrée, dans un pays, de personnes étrangères qui y viennent pour y séjourner et y travailler,…. L’Algérie fut longtemps une colonie française et n’obtint son indépendance qu’au prix d’une guerre. Le terme Franco-algérien est souvent utiliser pour désigner un français dont les ancêtres sont originaires d'Algérie. Et c’est principalement à partir du Xxe siècle que de nombreux immigrés algériens sont arrivés en France. Ainsi nous nous demanderons pourquoi et comment s'est effectuée l'immigration algérienne en France?
Nous allons ainsi présenter les différentes phases, ou périodes, de l’immigration algérienne en France ainsi que les différents raisons de celle-ci.




jeudi 24 avril 2008

Dépasser l'histoire nationale


Le blog que réalisent les élèves de première S du lycée de Remiremont était hier au programme de l'émission Blogapart sur France Inter. A l'occasion de la sortie du manuel franco-allemand pour les premières, l'émission a également parlé de notre blog réalisé par des élèves algériens et français qui veut également tenter de dépasser les histoires nationales pour faire de l'histoire.

Vous pouvez écouter l'émission ici (cela ne fonctionne pas sur le site de France Inter ou vous pouvez tout de même lire le texte) et même la télécharger en podcast en vous abonnant aux podcasts de mes blogs (avec itunes par exemple).

mardi 22 avril 2008

Henri ALLEG - La Question





Henri ALLEG

Il est né à Londres en 1921. C'était un journaliste franco-algérien. Il a été membre du PCF (Parti Communiste Français) et directeur d'Alger Républicain.

En 1940, il s'installe en Algérie et il milite au sein du parti communiste algérien.

En 1951, il devient directeur du quotidien algérien républicain.

Il entre dans la clandestinité en 1955, date d'interdiction de son journal. Cependant, il continue de transmettre des articles en France dont certains seront publiés par l'Humanité.

Il fut arrêter le 12 juin 1957 par les parachutistes de la 10ème DP au domicile de Maurice AUDIN son ami, arrêté la veille et qui sera torturé à mort.

Lire la suite

Réalisé par Lisa et Margot

vendredi 18 avril 2008

Les Harkis



Tout d’abord, qui sont ils ?


Avant la guerre d’Algérie, il y avait déjà plus d’un terme pour désigner ceux que les Français trouvèrent en 830 : Indigènes, autochtones, Arabes, Berbères,...
Puis on eut recours au qualificatif "Musulman", avec un M majuscule pour le différencier de l’adjectif "musulman" désignant lui les pratiquants de l’Islam.




vendredi 11 avril 2008

Rencontre avec Claire Mauss-Copeaux


Nous avons reçu aujourd'hui l'historienne Claire Mauss-Copeaux. Avant l'ouverture (partielle et... temporaire) des archives militaires en 1992, elle a recueilli, à partir de la fin des années 1980, des témoignages d'appelés du contingent originaires des Vosges.

Lire la suite et voir un court entretien avec elle en vidéo.

Un grand merci à elle pour être venue jusqu'à nous !


mercredi 9 avril 2008

La bataille d’Alger


La guerre d'Algérie s’est déroulé de 1954 à 1962 et débouche sur l'indépendance de l'Algérie, ancienne colonie française. Cette guerre prend la forme d’une guérilla. opposant l'armée française (parachutistes, légionnaires, gardes mobiles, CRS, harkis) aux troupes indépendantistes de l'Armée de libération nationale (ALN), branche armée du Front de libération nationale (FLN). Elle prend aussi l’apparence d’une guerre civile avec les multiples attentats, assassinats.. Le 7 janvier 1957, 8000 hommes de la dixième division parachutiste entrent dans Alger avec pour mission de pacifier la ville. Ils sont commandés par le Général Massu, à qui les pleins pouvoirs sont donnés par Robert Lacoste. A l'arrivée des parachutistes, le FLN répondra par une vague d'attentats.



Travail réalisé par Thomas et Vincent


samedi 5 avril 2008

Rencontre avec Wassila Tamzali



Wassyla Tamzali, auteure du roman « Une éducation Algérienne » paru aux éditions Gallimard en Septembre 2007, est l’invitée de Mme Carrier professeur d’Histoire, et des élèves des classes de 1S2 et 1S4. L’auteur, issue d'une célèbre famille de notables algériens, qui tiendra une place importante dans la guerre de libération, est née dans une grande ferme coloniale à Bougie. Sa jeunesse ne lui a laissé que des souvenirs de bonheur mais, un drame va tout changer : en 1957, son père est assassiné par une jeune recrue du FLN. Malgré cette perte, qui entrainera le départ de la famille à Alger et la nationalisation des propriétés familiales par le socialisme des années 70, la jeune femme s'enthousiasme pour la construction de « l'Algérie de l’an 1 », dont elle épouse toutes les utopies, avant de sombrer de désillusion en désillusion au fil des pages.
Wassyla Tamzali, a été avocate à Alger pendant dix ans. À partir de 1980, et pendant vingt ans, elle a dirigé le programme sur la condition des femmes de l'Unesco, en France. Retournée vivre à Alger, elle continue de mener de nombreux combats pour l'égalité des femmes, la laïcité, la démocratie ou encore le dialogue méditerranéen.


Propos recueillis par Chanez...

http://andre-bonet.skyrock.com/article_1577702020.html

http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=90601

jeudi 3 avril 2008

Les mouvements nationalistes algériens


Organisation du FLN

Le FLN accueille tout algérien qui se reconnaît dans ce mouvement, décrit par d’anciens résistants plus comme un désir d’indépendance patriotique que comme un véritable mouvement nationaliste. Le résistant qui veut s’y engager doit payer la cotisation patriotique (itchirâk). Au début, très peu d’hommes s’engagent dans l’association, mais début 1958, le FLN compte tout de même environ 40 000 hommes. Le FLN a eu la capacité d’unir en son sein la grande majorité des partis politiques algériens (des centristes du MTLD aux oulémas de l’UMDA en passant par les communistes du PCA) ; ces divers ralliements s’effectuèrent entre 1955 et 1957 sous la direction de Ramdane ABBANE.



Travail réalisé par Geoffrey et Rémi

mardi 1 avril 2008

8 mai 1945: fin d'une guerre,
début d'une autre?


Capitulation de l'Allemagne et fin de la seconde guerre mondiale, c'est sûrement la première chose qui vient à l'esprit de la plupart des gens, essentiellement les Européens bien-sûr. Car pour ce qui est des Algériens, eux retiennent avant tout les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata dans le Constantinois. Alors qu'une guerre vient de se terminer, une autre s'annonce probablement ce 8 mai 1945: celle de l'indépendance de l'Algérie.




Travail réalisé par Justine et Ghizlaine

samedi 29 mars 2008

Albert Camus


  • Qui est Albert Camus ?

Albert Camus est né le 7 Novembre 1913 en Algérie de famille modeste. Camus n'a jamais connu son père puiqu'il est décédé lors de la bataille de la Marne en 1914. Il a passé son enfance avec sa grand-mère. Il a pu poursuivre ses études au lycée et à l'université gràace aux bourses. Il reçu le Prix Nobel de Litérrature en 1957. Comme tous les Français d'Algérie, il est traumatisé par la guerre dont il ne verra pas le dénouement tragique. Le 4 Janvier 1690 dans un accident de voiture.


"J'ai toujours condamné la terreur. Je dois condamner aussi un terrorisme qui s'exerce aveuglément dans les rues d'Alger par exemple, et qui peut un jour frapper ma mère ou ma famille. Je crois à la justice, mais je défendrai ma mère avant la justice."


  • Pourquoi a-t-il été touché par cette guerre?

Albert Camus a d'abord une position d'intellectuel face à cette guerre. En effet, pour lui un écrivain doit accepter "les deux charges qui font la grandeur de son métier : le service de la vérité et celui de la liberté". De ce fait, il se doit de raconter la vérité et d'en parler librement. Ensuite il est né en Algérie, il est donc touché par le malheur que touche son pays d’origine. Lorsque surviennent les événements d'Algérie , Albert Camus hésite entre l'attachement à sa terre natale et la légitimité des revendications algériennes : il s'enferme dans le silence. Il laissa son point de vue dans l’Algérie 1958.


  • Qu’a-t-il fait pour cette guerre ?

Il se rend à Alger dans l’intention de proposer une trêve qui visait à tenir les civils hors du champ de la violence car, pour lui, « Quelles que soient les origines anciennes et profondes de la tragédie algérienne, un fait demeure : aucune cause ne justifie la mort de l’innocent ».Cette "trêve civile" (1956) lui valut une vive hostilité de la part des Français d'Algérie. Les Algériens proches du FLN d’Alger ont accueilli et entendu Albert Camus alors que les extrémistes de l’Algérie coloniale l’ont violemment rejeté sans même l’écouter.





- Guy Dugas, "Albert Camus et l'épisode de la trêve civile", Guerre d'Algérie Magazine, n°6, novembre 2002

mardi 25 mars 2008

Les Pieds-Noirs



Qui s0nt les Pieds-N0irs?



Un "pied-noir" est un "Français d'Algérie", rapatrié en France à partir de 1954. L'apparition de ce terme daterait de 1955 selon Paul Robert, qui était lui même pied-noir. Les pieds-noirs sont des français chrétiens et juifs. Ce terme aurait été déjà utilisé vers 1951-1952 dans les casernes de la métropole pour désigner les recrues françaises originaires d'Afrique du Nord.

Avant la guerre d'indépendance les seules appellations pour désigner les français d'Algérie étaient "Algériens" ou "Nord-Africains" quant aux indigènes, ils étaient appelés "Arabes" ou "Musulmans". Le surnom "pieds-noirs" semble n'être parvenu en Afrique du Nord, qu'après 1954, et il a peut-être été apporté par les soldats métropolitains venus en nombre. Toutefois son usage ne s'est vraiment répandu en Algérie que dans les toutes dernières années de la présence Française et surtout en France, après le rapatriement.

Les pieds-noirs sont donc une multitude de peuples et de nations. Ils viennent principalement de Malte, Sicile, Sardaigne, Naples, Corse, Marseille, Barcelone et Almeria.
Ainsi la vie des pieds-noirs a été tourmentée pendant un demi siècle, mais qui sont réellement les pieds-noirs ?

Nous énoncerons leur vie à travers la colonisation, la période de guerre et enfin la décolonisation.




GEHIN S0phie
GIURIATO MarjOrie

samedi 22 mars 2008

Questions à un appelé en Algérie (mai 1955-avril 1957)

André Décérier, originaire de Haute-Savoie, a été envoyé en Algérie de mai 1955 à avril 1957, soit quasiment deux ans. La durée de son service a été prolongée au delà de la durée légale. Il a bien voulu répondre à nos questions et je l'en remercie chaleureusement. Son témoignage est plein d'humanité. L'humanité dans ses intentions les plus nobles comme dans ses faiblesses qu'il ne cherche pas à dissimuler. Mais qui peut à coup sûr déclarer qu'il aurait été courageux et moralement irréprochable en pareilles circonstances...

Dans quel état d’esprit étiez-vous à votre arrivée ? Cet état d’esprit a-t-il changé ? Avez-vous eu le sentiment de trahir votre conscience ? Quelles relations aviez-vous avec les Algériens ? Qu’aimeriez-vous dire aux jeunes lycéens algériens et français qui travaillent sur la Guerre d’Algérie ?

Voici quelques unes des questions auxquelles il a bien voulu répondre.

Lire l'entretien


[Photo : Bou Bradj, 1958; coll. pers. Paul A.]

jeudi 20 mars 2008

Les messages des élèves d'Alger

Les élèves du lycée Alexandre Dumas d'Alger achèvent avec ce message la publication de leur travail. Voici un récapitulatif pour pouvoir les retrouvez plus facilement :

"Vivre en Algérie au temps de la colonisation"
Nour - Chanez - Sarah et Mériem ( témoignages aussi Medhi C et Medhi M, de Saber et Aghiles)
Travail interdisciplinaire avec M. Tramier ( professeur de Français)

" Le code de l'Indigénat"
Aziz et Manil

"La déportation des Kabyles en Nouvelle-Calédonie"
Célia C etCélia A.- Sarah C.- Malik

"L'Orientalisme et les influences coloniales dans l'art et la littérature"
Adlane - Lamine - Inés et Yasmine
Travail interdisciplinaire avec M. Tramier ( professeur de Français)

" L'exposition universelle de 1900 et l'exposition coloniale de 1931"
Youssef et Aziz G.

" Les Indigènes dans l'armée Française"
Yanis - Nassim - William et Djébril

" La colonisation dans le cinéma Français"
Medhi C et Medhi M - Saber - Aghiles

" Alger, ville coloniale"
Mounira - Hannah - Rym et Djalil

" L'Algérie pendant le régime de Vichy"
Amine - Naji - Yanis A.

" La conquête de l'Algérie de 1830 à 1901"
Sofiane et Farid

Plus deux messages également réalisés par des élèves d'Alger :


La publication des messages des élèves de Remiremont, qui porte davantage sur la période de la Guerre d'indépendance, va suivre dans les jours qui viennent.

Bonne lecture. N'hésitez pas à donner votre avis sur ces messages.

mercredi 12 mars 2008

L'Algérie durant le régime de Vichy



Le 17 juin 1940, soit près de 2 ans après le début de la Seconde Guerre mondiale, le maréchal Philippe Pétain lance un appel radiophonique encourageant le peuple français à cesser le combat contre les forces allemandes. 24 jours plus tard, il s'autoproclame chef de l'État, et le régime de Vichy est déclaré pour tous les territoires français. Parmi ces terres, l'Algérie, colonie française depuis 1830, et partie intégrante du territoire depuis 1848, soumise à l'autorité de Vichy, joue un rôle important dans la Seconde Guerre mondiale ainsi que dans la chute de l'Empire colonial, et est annonciatrice du déclin de la Collaboration. À la fois actrice et spectatrice, l'Algérie est entre 1940 et 1942 - date du débarquement allié en Afrique du Nord - un exemple de la présence du gouvernement vichyste dans les colonies françaises, en plus d'être d'une importance stratégique pour la Résistance.

À la fois actrice et spectatrice, l'Algérie est entre 1940 et 1942 - date du débarquement allié en Afrique du Nord - un exemple de la présence du gouvernement vichyste dans les colonies françaises, en plus d'être d'une importance stratégique pour la Résistance.



Amine - Yanis A et Naji

L'orientalisme et les influences coloniales dans l'art et la littérature

Delacroix " femmes d'Alger dans leur intérieur"
La colonisation européenne ,amorcée dès le moyen âge , a fait prendre conscience à la Société du XIXe siècle de l'existence d'un autre monde aux moeurs et coutumes diverses qui attisent la curiosité du monde occidental. Plusieurs artistes et auteurs de cette période expriment cet attrait à travers leurs oeuvres qui rendent compte de la vision fantasmée qu'ont les européens de l’orient, mais aussi une vision concrète et réelle que nourrissent les missions scientifiques de l'époque .C'est ainsi que l'orientalisme naît.Ce courant marque l'intérêt de cette époque pour les cultures du Maghreb, turque et arabe.L'art orientaliste ne correspond à aucun style particulier et rassemble des artistes aux oeuvres et aux personnalités aussi différentes et opposées que Horace Vernet, Ingres, Delacroix, Fromentin, ...etc, jusqu'à Renoir avec sa fameuse "Odalisque" de 1884 ou même Matisse et Picasso au tout début du 20e siècle. C'est donc plutôt un thème vaste qui parcourt les différents mouvements picturaux et littéraires de cette période et qui prend des aspects protéiormes aucours du XIXe et du XX siècle .Cet attrait pour l'ailleurs, la recherche de l'exotisme, conquiert la société. C'est l'Orientalisme qui invente le mythe de la langueur orientale, des harems feutrés, des femmes mystérieuses et… offertes .Le harem est en effet un des thèmes récurrents des oeuvres orientalistes ainsi que le désert et la chasse qui fascinent.L’Algerie, et plus particulièrement Alger ,qui est depuis 1830 une colonie française, est une destinations incontournable pour les orientalistes. Théophile Gautier est le témoin de cette ferveur tissée autour la ville d'Alger:« Le voyage d’Alger devient pour les peintres aussi indispensable que le pèlerinage en Italie : ils vont là apprendre le soleil, étudier la lumière, chercher des types originaux, des mœurs et des attitudes primitives et bibliques »


Yasmine - INés - Adlane et Lamine


Exposition E.Dinet....suivre le lien ci dessous....

vendredi 7 mars 2008

La colonisation dans le cinéma Français

Pendant la période où l'Algérie était une colonie française, environ 134 films ont été tournés en Algérie. L'Algérie attire. Non seulement par son vaste désert où émergent de rares oasis - qui sont plus des postes militaires que de paradis au milieu du sable - mais aussi à cause de la capitale du futur État algérien : Alger. La Casbah y est pour beaucoup. La 'forteresse' ottomane, classée depuis décembre 1992 patrimoine mondial par l'UNESCO (et qui est à l'origine du célèbre surnom de la ville, Alger la Blanche) offre un décor idéal pour les réalisateurs. Son dédale de petites ruelles en pentes raides et en escaliers tortueux est parfaitement adapté à des films d'action, de gangster (très à la mode à l'époque) et à des films noirs, visant à montrer le côté 'obscur' du colonialisme



Medhi M; Medhi C. ; Saber et Aghiles

Lire la suite....

Vivre en Algérie au temps de la colonisation :

I) Organisation des administrations en Algérie :

A) Grandes étapes de l’administration réalisée en Algérie
:
La colonisation entre 1870 et 1900
De 1871 à 1881, on revient à la colonisation officielle qui avait été abandonnée sous le Second Empire ; deux gouverneurs éminents, l'amiral de Gueydon et le général Chanzy, lui donnent un nouvel essor.
De nouveaux centres sont créés dans les trois départements, et peuplés soit avec des Français venus de la métropole, soit avec des Français d'Algérie.
Après 1881, et jusqu'en 1902, la colonisation officielle se freine. L'extension de la colonisation a fini par absorber les terres dont l'État dispose. Aussi, après 1881, faute de terrains disponibles et de crédits pour en acheter, il a fallu réduire les créations de centres. Ce n'est qu'après 1902, à la suite de l'institution du budget spécial, que la colonisation officielle reprend son élan.



Nour, Chanez, Sarah et Meriem



Lire la suite...

Indochine - Algérie: élèment de comparaison

I) L’Indochine et l’Algérie : une histoire commune ?

Nous allons grâce à un roman témoignage : « un barrage contre le pacifique », de Marguerite Duras, étudier le cas de l’occupation d’une possession française : l’Indochine.



Le livre :


Dans le sud de l’Indochine durant les années 1920. Une vieille veuve, fatiguée et malade, vit avec ses deux enfants, Joseph et Suzanne, vingt et dix-sept ans, dans un bungalow isolé de la plaine marécageuse de Kam en Indochine...
La vieille femme, ignorante des coutumes coloniales qui nécessitent d'avoir recours à des pots de vin, a investi toutes ses économies dans une concession incultivable que les grandes marées du Pacifique inondent régulièrement. Elle se bat alors contre la direction générale du cadastre, puis en désespoir de cause décide de construire, avec l'aide des paysans de la région, un barrage afin de contenir les grandes marées....
Si l’intrigue du livre est passionnante, sa richesse documentaire l’est sans doute autant. Marguerite Duras consacra surtout son attention au terrible trio de ses personnages. Mais la matière autobiographique ne l’empêcha pas de fixer déjà, dans ce roman colonial qui fustigeait les turpitudes de certains administrateurs français en Indochine, ce qui devint sa grande problématique : la dénonciation de l’injustice sociale, de la morale bourgeoise.

Nour, Chanez, Sarah et Meriem

lire la suite...

samedi 9 février 2008

Alger, ville coloniale


Introduction
A l'origine, la cité est un comptoir phénicien du nom de IKOSIM, et qui est latinisé (ICOSIUM) durant les périodes romaine, vandale, et byzantine. Alger, connue sous l'appellation "Régence d'Alger", est dirigée pendant trois siècles par les janissaires (milice turque).
Du 10éme au 15éme siècle Alger subit la domination de tous les prétendants qui se sont disputés le pouvoir au Maghreb central. Vers la fin du 15éme siècle, Alger comme les autres villes du littoral maghrébin subit le contre coup de la "Reconquista" espagnole. La population s'accroît avec l'arrivée de nombreux émigrés andalous et la ville s'agrandit. Face à la persistance de la croisade chrétienne, la population d'Alger sollicite la protection des frères Barberousse qui s'installent à Alger en 1516.
Pendant cette période "Ottomane", le siége du gouvernement et de l'administration se situait au Palais de la Jenina, dans la partie basse de la ville. S'y installeront les Beylerbeys de 1534 à 1585, les Pachas de 1585 à 1659, les Aghas de 1659 à 1971 et, enfin, les Deys de 1671 à 1817. Il est ensuite transféré à la Casbah Jusqu'en 1830. Capitale du pays durant la période 1529-1830, Alger est une place forte disposant d'une flotte redoutable qui lui confére une autorité sans égale en mer.
Du 16éme au 19éme siècle, de luxueuses demeures de dignitaires et de hauts fonctionnaires se construisent dans la partie basse de la ville: Dar Hassan Pacha, Dar Aziza, Dar Mustapha Pacha. Cette partie de l'agglomération devient le quartier des affaires. Une grande rue commerçante se développe, allant de la porte Bab El oued à la porte Bab Azzoun. C'est la zone des souks, assez proche du Palais de la Jenina. A la veille de l'occupation française, Alger, s'étend, dans la partie comprise entre la rue Benganif, le boulevard Hahkad, la citadelle (Casbah) et le port, soit 3200 mètres de remparts avec cinq portes qui l'enferment. Les faubourgs constituent la campagne avec de belles villas enfouies dans un cadre de verdure et de vastes jardins qui font l'admiration des Européens. La ville haute, le Djebel comme on l'appelle, constitue la vraie ville avec ses mosquées, ses zaouïas et ses rues étroites.



Mounira, Hannah, Rym et Djallal

Lire la suite

vendredi 1 février 2008

Les indigènes dans l'armée Française.

[photo, Léo Durupt, 1944. Goumiers marocains ayant libéré le Val d'Ajol]

I-Quelques corps indigènes de l’armée française :
1.Les zouaves
:
Les zouaves sont des unités d’infanterie qui doivent leur nom à la confédération tribale kabyle des Zouaouas (Igawawen en kabyles)


L’uniforme des zouaves est assez compliqué et inconfortable. Les zouaves portent une chéchia un turban, une veste courte, une large ceinture de toile, le pantalon bouffant ou le "séroual", des guêtres blanches et des jambières.Une des raisons du petit nombre d’unités de zouaves dans les armées de l’époque est le coût supplémentaire de cet uniforme particulier, supérieur à celui des uniformes à la coupe simple et produits en grande série des autres unités.

La devise des zouaves français est : « Être zouave est un honneur. Le rester est un devoir. »
Les régiments de zouaves sont le 1e,2e,3e ,4e ,8e ,9e ,11e ,12e ,13e, 14e ,21e ,22e ,23e et29e régiments.

Les zouaves combattent sur plusieurs fronts notamment durant la conquête de l’Algérie, les Campagnes du Second Empire et pendant la première guerre mondiale.

2.Les tirailleurs algériens :
Les Tirailleurs algériens sont des unités d'infanterie formées en Algérie du temps de l'« Algérie française ». Le premier régiment de tirailleurs algériens est lui crée en 1856. L’uniforme des tirailleurs algériens est composé d’une veste de teinte bleu céleste, d’un galon jaune qui sur le devant dissimule une fausse poche et qui remonte vers l'épaule en dessinant un trèfle , d’un pantalon("séroual" ) bleu ciel ou blanc , d’une ceinture ,et d’un "chèche" ), ou d’une "chéchia" .

Les régiments de tirailleurs sont le 1er ,2e ,3e ,6e ,7e ,8e ,9e ,11e,13e et 19e régiments.

Les tirailleurs algériens effectuent des missions durant la guerre de 1870, la première et la seconde guerre mondiale et la guerre d’Indochine.

3.Les goumiers marocains :
Les goumiers sont des soldats marocains de l’armée française ayant existé de 1908 à 1956.

Un Tabor est constitué de 3 à 4 goums. Un goum regroupe environ 200 goumiers.
A l’origine les goumiers sont formés le 3 octobre 1908 pour assurer des opérations de police en Chaouïa (au sud de Casablanca). Ce sont des unités d’infanterie mais aussi de cavalerie.
Leur uniforme est composé d’une djellaba propre à chaque goumier, d’une gandoura, d’une ample veste, d’un "séroual", de chaussures appelées "naâïl", d’un "khiout" (constitué par un écheveau de laine brune) ou d’une "rezza" (coiffure marocaine particulière) et parfois d’un chèche kaki clair.

Yanis N. William, Nassim et Djébril.

Lire la suite...

mercredi 30 janvier 2008

Préparation de la lutte armée à Sidialichérif (Sig)

La préparation et l’organisation de la guerre de libration à Sidi Ali chérif un douar qui faisait partie de la commune mixte de Saint Lucien (aujourd’hui Zahana).
Avant de commencer il faut qu’en parle de Sidi Ali chérif, situé au sud de Sig (ex Saint Denis du Sig) à 20 km .C’est un petit douar compose de certain ‘ ourouch’ (clans de familles) comme les Mekhatria,les Houamdia,les Messayef,Ouled Ali,les Koayed,les Rouazmia et d’autres…Les relations entre ces ‘ourouches’ sont fortement soudées par les liens du mariages entre familles et la terre.
Lors du déclenchement de la guerre de libération la région n’était pas bien organisée à cause du manque d’armes et de moyens ,sauf qu’ils avaient des jeunes du douar qui ont déserté de l’armée française et ont pris le maquis loin de Sidi Ali chérif, mais après le congres de la Soummam 20-08-1956 ,la guerre est entrée dans l’organisation serieuse.Les premiers organisateurs étaient trois un homme appelé Bouzar Chérif alias Kabil venu de l’est Algerien (Ferdjioua –Mila) aux milieu des années quarante et deux femmes,tous les ourouches ont été convoques au meeting chez les Mekhatria.Les hommes sont réunis à part avec Kabil et les femmes avec les deux autres femmes venues avec l’organisateur,à la fin tous hommes et femmes ont juré sur le Coran de ne jamais trahir la guerre et de rester fidèle au F.L.N et son bras armé l’A.L.N.Mon père me disait qu’il a vu le drapeau Algérien pour la première fois,tenu par un moudjahid au milieu d’une nuit blanchie par la pleine lune,partis vers le mont Stamboul dont le maquis faisait une forteresse de la zone quatre de la cinquième région militaire issue du découpage organise par le congrès de la Soummam .
Avant on parlait de la désertion de certains jeunes militaires de la région appelés de l’armée Française près des frontières Marocaines en 1955 et qui on rejoint l’A.L.N parmi eux le cousin de mon père ,un jour la jeep de l’armée est arrivée et un sergent a interrogé son père ,plus tard celui-ci sera exécuté avec l’un de ses enfants et ses deux frères(dont mon grand père) et autres cousins en 1957 parce que l’organisation de la population fut dirigée chez eux. Enfin jusqu’à la fin de la guerre de libération 19 membres de ma famille sont morts dont quatre aux maquis

samedi 26 janvier 2008

Les Kabyles déportés en Nouvelle Calédonie


Introduction

Découverte en 1774 par le capitaine anglais Cook, la Nouvelle-Calédonie devient territoire français en 1853 et sera érigée en colonie autonome en 1862. Elle représente en 1871 la terred’exil pour les communards français soulevés contre le régime enplace mais aussi pour les insurgés de la révolte kabyle. Cette dernière à lieu dès 1871, peu après les événements de la commune de Paris. Les principales causes de ce soulèvement sont l’occupation du pays, l’arbitraire mais aussi la misère, la famine et la spoliation des terres par les colons.
Dirigée par Mohamed el Moqrani et s’étendant aux trois quarts du pays, l’insurrection s’achève par le procès au tribunal de Constantine des principaux chefs, dont le frère d’El Moqrani « Boumezregue ». La sentence est la déportation à destination de la Nouvelle-Calédonie. Des centaines d’insurgés sont alors exilés dans les bagnes du pays, où ils retrouvent les communards parisiens mais beaucoup périssent bien avant d’atteindre l’île.
Célia.A, Célia.C, Sara.C, Malik.H

Exposition universelle de 1900 et coloniale de 1931


Du sable, des dromadaires, des éléphants et d’authentiques tentes sahariennes à Paris… non ce n’est pas le Parc Zoologique de Paris, mais presque. C’est à l’occasion de faramineuses expositions que de tels aménagements ont eu lieu. Les deux plus importantes d’entre elles se sont tenues en 1900 pour l’Exposition Universelle, et 1931 pour l’exposition coloniale.L’Exposition Universelle est, avec environ 80 milles exposants et plus 50 millions de visiteurs, la plus spectaculaire des deux. Elle se pose en témoin des avancées scientifiques de l’époque et c’est d’ailleurs à cette occasion que certains édifices urbains sont construits, comme le métro de Paris. C’était également le moment de faire un bilan de la colonisation : on pouvait trouver des indigènes ainsi que des dromadaires dans un décor très exotique.
Néanmoins la plus intéressante pour notre travail est bel et bien l’exposition coloniale de 1931 qui a attiré plus de 8 millions de visiteurs. Inauguré le 6 mai 1931 par le président de la république, Gaston Doumergue et l’organisateur Maréchal Lyautey, L’Exposition Coloniale Internationale et des Pays d’Outre-Mer dans le Bois de Vincennes, à l'est de Paris, se prolongea jusqu’au 15 novembre, soit six mois plus tard. Avec un musée de la colonisation, un par zoologique, des reconstitutions de temples ainsi que plusieurs milliers de stands, l’exposition célèbre la réussite coloniale. En effet à l’époque on loué les bienfaits de la colonisation : "La colonisation est un phénomène qui s’impose, car il est dans la nature des choses que les peuples arrivés à son niveau supérieur d’évolution se penchent vers ceux qui sont à son niveau inférieur pour les élever jusqu’à eux.", par Paul Raynaud, ministre des Colonies, le 2 juillet 1931.Néanmoins, pour d’autres ce sont que des lieux de propagandes créés dans le but de cacher la vérité sur le déclin de la colonisation aux français.
Youssef et Aziz G

vendredi 25 janvier 2008

Ou sont les Saintdenis-Sigois?


Je suis né le 1 Novembre 1962 ;ma mére m'a mis au monde par un Jeudi,c'était le temps ou les Français quittaient le paradis de l'Algérie vers la France.Peux qui sont restés vers les années 1967-1970 je me rapelle du depart des derniers de l'éxode,c'était nos voisins Mr et Mme Barbier qui habitaient l'école maternelle au rue Cuvier(aujourd'hui Zirout Youcef)...Tout est partis avec eux et je veux dire une grande partie de l'histoire...Les suels Français qui vivent aujourd'hui c'est Mr Lopez et sa femme (famille spécialisée dans le conserve des Champignons)..Nous la genération de l'indépendance, demandons, aux anciens Sigois de Saint Denis du Sig de nous aider à écrire l'histoire de Sig,avnt et aprés 1830 jusqu'à1962...C'est eux qui détiennent le grand lot des archives ...
Donc j'aime bien contunnier la marche de notre histoire et de l'écrire à nos enfants...
J'éspere que Mr Eric Crdonna va éessayer de nous aider à réaliser ce projet qui va relier les deux populations entre les deux rives.
Avec tout mon grand respect à tous je vous dis merci.
BACHIR BELMEHDI LAKHDAR
LYCEE AHMED ZABANA
SIG 29300 W:29
ALGERIE

mardi 22 janvier 2008

Notice à l'usage des gradés appelés à commander des militaires musulmans nord-africains

Que cache ce titre mystérieux ?

Il s'agit d'une notice éditée en novembre 1941 par l'Etat-major de l'armée (section des affaires musulmanes). A ce moment de la Seconde Guerre mondiale, l'armée d'Afrique n'est pas encore fusionnée avec les forces de la France libre, puisque l'Afrique du Nord, jusqu'à la fin de 1942, est sous le contrôle de Vichy. On sait le rôle joué ensuite par cette armée en Italie et en Provence. Le film Indigènes retrace le rôle joué par ces troupes nord-africaines dans la Libération.
Mais ce document aurait pu être rédigé sous la IIIème République. Il témoigne en effet de la mentalité qui prévalait aussi bien dans la société que dans l'armée françaises à l'époque de la colonisation.
C'est donc un manuel à l'usage des gradés pour apprendre à commander des subordonnés musulmans nord-africains. Le meilleur y côtoie le pire. Rudiments de culture musulmane et préjugés racistes, description des sociétés arabo-musulmanes et généralités sur les qualités et défauts supposés des musulmans.

"Fils d'une race vigoureuse et énergique, aimant traditionnellement le "baroud", ayant à un degré élevé le sentiment de l'honneur, le goût du geste large et généreux, de la fantasia, tout en ne négligeant pas les ressources de la ruse et de l'astuce, ce guerrier-né fait en effet preuve de réelles aptitudes au métier militaire tel que nous l'entendons."

Lire la suite...


Merci à Jean-Luc Wagler pour cette découverte

dimanche 20 janvier 2008

Abdelkader "timbrifié" en Algérie en 2007... et en France en 2008 !

L'un des premiers et plus tenaces résistants à la conquête française de l'Algérie dont nous vous avons déjà parlé, doit apparaître sur des timbres français cette année.
Une vente anticipée aura lieu le 20 février à l'Institut du Monde Arabe à Paris. Précisons que cet institut fête cette année ses 20 ans d'existence.
En faisant des recherches sur ce timbre sur internet, je vois que trois timbres célébrant le bicentenaire ont été émis en Algérie, en 2007. Apparemment donc, Abdelkader n'est pas né la même année pour la poste algérienne et la poste française. S'il y a effectivement incertitude sur la date, on peut constater que le personnage est célébré des deux côtés de la Méditerranée, même si ce n'est sans doute pas pour les mêmes raisons. Les Algériens célèbrent le "créateur de l'Etat algérien moderne", les Français, s'ils n'ont pas officiellement motivé leur choix, semblent davantage célébrer celui qui, une fois vaincu par les Français, s'attache au dialogue religieux (comme en témoignent les livres représentés sur le timbre français) et sauve les chrétiens de Damas. Il est d'ailleurs représenté avec le cordon de la légion d'honneur remise par Napoléon III.

Si vous disposez d'informations plus précises sur la représentation d'Abdelkader dans les timbres algériens par le passé et sur son image en Algérie, n'hésitez pas à nous en faire part !

Voici le bloc feuillet de trois timbres émis par la poste algérienne en haut, le timbre français à gauche et l'oblitération illustrée premier jour pour la France en-dessous. Merci au "timbré" Jean-Luc pour cette information.

jeudi 17 janvier 2008

pourqoui Sig n'est plus comme Saint Denis Du Sig?


Comme citoyen de laville de Sig et en regardant les photos de la belle époque de la meme ville sur le web on se pose la question qu'est ce qui est arrivé à cette ville?Elle etait comme la princesse de l'oranie!!!!.

Une j'ai montré à mes élèves ces photos ils étaient surpris de voire le passé de leur petite ville...Ils ont posé la question suivante:Ou est cette ville qui était sibelle si propre?

- Vous savez la réponse......

Moi je ne dis pas ça pour dire que la belle ville serait restée ainsi si les Français étaient là..mais il je dois le dire :il n'y eu pas de contunuité...si comme l'histoire s'est arretée en 1962...pour moi ça me fait trés trés mal de voire la longue dichirrure travers cette histoire qui s'est mal terminée...Dommage que nos enfants ne trouvent plus de signes de vie de cette histoire !ou est passée l'église;devenue en 1974 une poste...comme s'il n'y avait pas de place pour batir.!!!
Pourquoi en Espagne n'a t-on pas démoli les mosquées des musulmans et leurs vertiges en
Andalousie ?Que l'histoire nous pardonne.

La culture coloniale dans la France républlicaine : entretien avec l'historien Pascal Blanchard

L'historien Pascal Blanchard, spécialiste de l'histoire coloniale, nous explique ce qu'est la "culture coloniale" dans la France républicaine.
Cet entretien a été réalisé lors des Rendez-vous de l'histoire de Blois le 21 octobre 2007.


vendredi 11 janvier 2008

"La cité des Roses" de Mouloud Feraoun

Mouloud FERAOUN
La Cité Des Roses



I – Critique Littéraire
1 – L’auteur
Mouloud Feraoun est né le 8 Mars 1913 , dans un village du Djurdjura de 2000 habitants .
Son nom est Aït-Chabane, Feraoun étant le nom attribué par l'état-civil français.
Entré à l’école primaire de Tizi Hibel dès 7 ans , il obtint une bourse à l’E.P.S (collège) de Tizi Ouzou où il prépara le concours d’entrée à l’Ecole Normale d’instituteur de Bouzaréah.
Instituteur en 1935 , il obtint sa première direction d’école à Taourirt Moussa en 1945 .
Lorsqu’en 1952 , il dut exercer à Fort National afin de pouvoir scolariser des enfants qui allaient entrer au collège , il vécut cela comme un exil . Mais le véritable déracinement pour lui , fut sa nomination à Alger .
En 1953 , il reçoit le Prix du roman populiste pour son roman "La terre et le sang".
Il resta trois années à l’Ecole de la Cité Nador ou il prit la direction en Octobre 1957 .
C’est en Octobre 1960 que Mouloud Feraoun rejoignit les Centres Sociaux Educatifs qui avaient pour mission de mettre en place un projet destiné aux populations les plus défavorisées d’Algérie ( cours d’alphabétisation , d’agriculture , d’hygiène , de santé , etc..)
C’est la , alors qu’il participait à une séance de travail , qu’il fut assassiné le 15 mars 1962 avec cinq de ses compagnons ( deux musulmans et trois européens ) par un commando de l’OAS qui les cribla de balles .


Aziz et Manil

http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article1748


Lire la suite....






mardi 8 janvier 2008

Une histoire commune en BD (1) : Carnets d'Orient de Ferrandez

Plusieurs dessinateurs de BD se sont intéressés à l'histoire commune de l'Algérie et de la France, le plus souvent parce qu'ils ont un lien affectif ou familial avec l'Algérie. Je voudrais vous parler de deux séries de BD qui m'ont beaucoup plu et qui constituent une approche originale et passionnante de cette histoire. Cette semaine, Carnets d'Orient puis prochainement Azrayen de Lax et Giroud.

Jacques Ferrandez, Carnets d'Orient

Depuis 1987, Jacques Ferrandez, né en Algérie en 1955, a entamé la série Carnets d'Orient (déjà dix épisodes, un dernier annoncé). Le Premier tome, qui a donné son nom à la série avant d'être rebaptisé Djemila, nous conduit sur les traces d'un peintre. Ce peintre, à l'image du Delacroix voyageant au Maroc (remarquable Noces juives au Maroc), est séduit par la lumière du pays et ses femmes..., Djemila en particulier. Si Joseph Constant, ce peintre perçoit la brutalité de la colonisation et s'attache à des personnages tout en nuances loin du racisme et du manichéisme, il s'inscrit bien dans ce courant orientaliste si critiqué par la suite. Mais la vision que Ferrandez a de cet "orient" va évoluer au cours de la série. Dans Le Cimetière des Princesses (tome 5, illustration ci-contre), une étudiante des Beaux-Arts ayant retrouvé les Carnets du peintre se lance dans une expédition sur ces traces et retrouve cet aveu du peintre qui peut aussi sonner comme un aveu de Ferrandez lui-même (qu'il me pardonne si je me trompe...) : "Je vais revenir à Alger vivre enfin une vie débarassée des imaginations orientales."
La série, après avoir couvert la période de la colonisation, suit ses personages aux prises avec la Guerre d'Algérie.

Ferrandez marie habilement les itinéraires personnels de ces personnages et de leur famille sur plusieurs générations et l'histoire des relations compliquées entre l'Algérie et la France. Il intercale des coupures de journaux, des affiches, des photos, des tracts pour donner de l'épaisseur historique à son récit. Les dillemmes auxquels les personnages sont confrontés nous font percevoir la difficulté à penser simplement alors que le monde change et que l'histoire oblige chacun à faire des choix, qu'il le veuille ou non. L'histoire d'amour impossible entre une jeune algérienne et un officier français est ainsi une métaphore de l'impasse dans laquelle se trouve la France en Algérie.

Je vous propose de visionner cet entretien avec l'auteur de la BD, Jacques Ferrandez, réalisé à Blois le 21 octobre 2007. Dans le premier (rassurez-vous, au bout d'un moment, la caméra se redresse...), il nous explique pourquoi il écrit et dessine sur l'Algérie, puis, dans le deuxième, comment il travaille. Merci à lui pour le temps qu'il nous a accordé.





Sur le site des éditions Casterman, la présentation de la série et Jacques Ferrandez qui répond à quelques questions.

Comment son travail est-il perçu en Algérie ?
Le quotidien El Watan en fait le bédéiste de l'année 2007 pour la parution du dernier tome. Jacques Ferrandez nous a cependant fait remarquer que le prix élevé des BD ne permettait pas à la plupart des Algériens de se les procurer. Mais il nous a dit n'avoir reçu aucun commentaire négatif de la part des Algériens.



Les 4 premiers tomes sont déjà au CDI du Lycée Malraux, les suivants sont commandés.