يد واحده ما تصفق

Yedd ouahda ma tsafek
Une main toute seule ne peut pas applaudir

mardi 8 janvier 2008

La conquête de 1830 à 1901



1) La Conquête Militaire de l’Algérie (1830-1901)

I. Le Coup d'éventail :

Ainsi, face a l’insolence du consul Pierre Deval le dey ne trouve que répondre, et conformément a l’étiquette Ottomane le chasse de son palais, mais le consul ne l’entend pas de cet oreille et continue a lui tenir tête. Exedé le Dey le chasse de son éventail, d’après certains présents ce 30 Avril 1827 il le frappa au nez. Deval rend compte de l'incident. Hussein poursuit toujours son but de se faire payer par les Bakri. Il somme le grand-duc de Toscane de les lui livrer sous menace de guerre. La France prend la Toscane sous sa protection. Deux escadres prennent la mer, l'une croise devant Livourne, la seconde réclame des excuses que le dey refuse. Le blocus est déclaré et en signe de représailles les comptoirs français sont fermés.

Sitôt le blocus établi, des généraux comme Clermont-Tonnerre et Chabrol proposent de passer à l'offensive. Clermont-Tonnerre étudie le plan de campagne établi au temps de Napoléon 1er : débarquement à Sidi Ferruch, emploi de 33 000 hommes, mais la date de l’offensive est repoussée, et la flotte française vient fermer le port des grandes villes. Le blocus continue : il coûte cher. Hussein refuse toute négociation. Il donne l'ordre d'envoyer une canonnade contre l'escadre française, ce qui aggrave la situation. A la mi-décembre 1829, le roi est décidé à s'emparer d'Alger. Le 7 février 1830, Charles X signe les ordonnances de mobilisation de l'armée et de la flotte.

Le véritable danger provient de l'opposition britannique. Pendant quatre mois, Londres essaie d'arracher aux Français un engagement qui consiste à ne pas tirer profit de leur victoire et d'évacuer Alger dès sa prise. Mais les Français répondent qu'ils n'ont pas d'engagement à prendre, qu'ils discuteront de tout cela une fois la ville d'Alger prise. Ni les menaces de l'Angleterre, ni les objections de la marine, ni les critiques de l'opposition, ne parviennent à arrêter le roi et le ministère

Le 14 Juin 1830, 37 000 hommes débarquent dans la Baie de Sidi Ferruch. Le 19 juin, l'armée algérienne contre-attaque lors de la bataille de Staouéli. Le consul d'Angleterre essaie d'intervenir, mais Bourmont écarte sa médiation et remet une capitulation toute rédigée à laquelle il n'admet aucun changement. Ainsi, malgré leur résistance, Alger et la Kasbah sont conquises le 5 juillet. L'armée compte 415 tués et 2 160 blessés, mais les maladies font le reste : 34 officiers et 600 soldats succombent dans les hôpitaux. Le Général français Bourmont garantit le respect de leur liberté, de leur religion, de leurs propriétés, de leurs commerces, de leurs femmes. Le Général de Bourmont a fait proclamer que l'armée française vient "chasser les Turcs, vos tyrans" et qu'ils seront à nouveau maîtres de leur pays et indépendants. Seulement, il ne veut pas céder Alger aux Ottomans. Les Turcs sont expulsés ce qui provoque le mécontentement du gouvernement français. Bourmont est rappelé et contraint de quitter son poste après juillet 1830.


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......article de Sofiane et Farid

1 commentaire:

Stéphanie Gailmain a dit…

Des redites. Très (trop…) bon style.
Le sujet est traité de manière trop académique et il manque peut-être un fil directeur pour que le lecteur puisse sortir de cette vision très chronologique et guerrière de la conquête