يد واحده ما تصفق

Yedd ouahda ma tsafek
Une main toute seule ne peut pas applaudir

lundi 24 décembre 2007

SAINT DENIS DU SIG

24 Décembre 2007

Aujourd'hui je vais vous parler de ma ville Sig Ex Saint Denis du Sig

Cette ville a été crée le 20 Juin1845 par les Français.

Arrête du 20 juin 1845
Le Président du Conseil, Ministre Secrétaire d'Etat à la Guerre :Vu l'arrêté du 18 avril 1841 sur la formation des centres de population,Vu la délibération du Conseil d'Administration de l'Algérie, en date du 26 février 1845 :
ARRETE :
Article 1er : un centre de population européenne de cent familles sera créé dans la province d'Oran, sur le parcours d'Oran à Mascara, dans la vallée du Sig, non loin du pont et du barrage construits récemment sur cette rivière.
Article 2 : Ce centre, qui prendra le nom de Saint-Denis-du-Sig sera établi conformément au plan de distribution dressé par Monsieur le Chef du Génie à Oran et annexé à la délibération de la Commission administrative de cette ville.
Article 3 : Un arrêté ultérieur en fixera la circonscription territoriale.
Article 4 : Monsieur le Gouverneur Général et Monsieur le Lieutenant Général, commandant supérieur de la province d'Oran, sont et demeurent chargés de l'exécution du présent arrêté.
Paris le, 20 juin 1845
Maréchal Duc de DalmatieLe Conseiller d'Etat, Secrétaire GénéralBaron MartineauLe Gouverneur Général de l'AlgérieMaréchal Duc d'Isly.


Le Sig(Riviere) est situé dans le Tell oranais à 52 Kms au sud-est d'Oran, au débouché de l'importante vallée de la Mékerra, au point de convergence de nombreuses voies de communication à l'extrême sud-ouest d'une vaste plaine d'alluvions qui s'étendait vers le nord jusqu'au marais de la Macta, formé par les embouchures confondues de l'Oued-Sig et de l'Habra. La plaine du Sig, d'une surface approximative de 30.000 hectares est limitée au sud par les derniers contreforts des Béni-Chougrane, à l'ouest par la forêt de Moulay-Ismaël, à l'est, elle est continuée par la plaine de l'Habra que domine Mohammadia(Perrégaux).
La frontière du 1er siècle et son limes
Au 1er siècle, l'occupation en Libye actuelle se bornait aux ports et à une étroite bande littorale. À l'ouest de Gabès, elle s'arrêtait au nord du chott el-fedjedj. Puis la frontière remontait vers le nord, par Capsa (Gafsa), Thelepte (Fériana), Theveste (Tébessa), contournait au nord le massif de l'Aurès, se dirigeait au nord-ouest par les plaines de Sétif et de la Medjana, peut-être jusqu'à Auzia (Aumale), piquait à l'ouest pour atteindre Berrouaghia, suivait la vallée du Chélif par Oppidum Novum (Duperré) et Castellum Tingitanum (Orléansville), franchissait la Mina non loin de Relizane, l'Habra à Castra Nova (perrégaux), le Sig à tasaccora (Saint-Denis-du-Sig) et, après s'être rapprochée de la côte, traversait la Moulouya presque à son embouchure et aboutissait à la mer à Rusaddir (Melilla). Au-delà du Rif, qui échappait à l'emprise impériale, le territoire romain reprenait à Tingi (Tanger) et se prolongeait jusqu'à Sala (Chella)
L'Union Agricole d'Afrique fut fondée en 1846 près d'Oran à Saint-Denis du Sig, proche de la commune de Saint-Denis du Sig qui était un village de colonisation classique.
Le Sig existait déjà à l'époque romaine sous le nom de Tasacorra, du berbère tara (défilé) et corna (Mékerra): défilé de la Mékerra. Des ruines non fouillées à l'époque, se trouvaient sur la rive gauche de la rivière et on y voyait des galeries, des traces de murs ; un temple même devait s'y trouver. Un chapiteau de colonne, provenant de là, était déposé dans la cour de l'école maternelle. L'emplacement de la colonie romaine, marqué par un fort exhaussement du sol, devait s'étendre sur la rive gauche de l'Oued Sig, aux alentours du Petit Barrage. Tasacorra était une des stations de la grande voie romaine qui reliait Rusuccuru (Dellys) à Calama (Nédroma) entre Costa-Nova (Mohammadia) et Régia (Arbal). Près du Petit Barrage furent mis à jour, à plusieurs reprises, des tombeaux contenant des bagues, des colliers et autres bijoux. Les débris d'amphores et de poteries diverses y étaient très nombreux. Après les Vandales qui laissèrent peu de traces, les Maures s'installèrent dans la région et s'y adonnèrent à la culture. On y voyait encore les ruines d'un aqueduc qui partait de la gorge où a été construit le Petit Barrage et passait au-dessus de l'emplacement occupé par le canal du réseau d'irrigation. On avait attribué aux Romains la paternité de cet aqueduc, mais les matériaux employés, notamment des perches bien conservées, dénotaient un ouvrage plus récent. Au tout début de l'installation des Français en Algérie ; le Sig fut désigné comme gîte d'étape pour engager la lutte contre l'émir Abd el-Kader et plusieurs combats furent livrés dans la plaine attenante. Un
arrête du 20 juin 1845 du Maréchal, duc de Dalmatie, Ministre de la Guerre, prescrivit la création du centre de Sig (Saint-Denis-du-Sig). Mais contrairement à ce qu'avaient fait les Romains, l'emplacement fut choisi sur là rive droite. Il s'agissait alors d'en faire une tête de pont défendant le passage de la rivière et l'accès d'Oran contré les attaques des pillards venant de l'intérieur. En même temps une zone d'irrigation était constituée : elle était alimentée par un barrage-déversoir (le Petit Barrage) établi par le Génie Militaire en 1845 dans un défilé de l'Oued Sig à 3 kilomètres en amont de la ville. Une digue de 7 mètres de hauteur fut construite sur ce barrage en 1858 et il put, alors contenir une réserve de 3 millions de mètres cubes d'eau. Cette digue fut emportée le 8 Février 1885 en même temps qu'une partie de celle du : Grand Barrage édifié en 1883 à 17 kilomètres en amont du premier. Le Grand Barrage fut restauré aussitôt : une digue de 100 mètres de long - 30 mètres de hauteur - une largeur à la base de 32 mètres pour une largeur de la plate-forme de 4 mètres. Sa capacité dépassait les 15 millions de mètres cubes. Les premiers habitants de cette nouvelle colonie furent des Allemands d'abord ; puis des Francs-Comtois. Mais les travaux de défrichements et le voisinage des marais amenèrent bientôt des fièvres paludéennes et ce premier peuplement disparut sans laisser de traces. II fallut attendre l'exode massif des Alsaciens - Lorrains après la débâche de 1870, les tragiques déportations des condamnés politiques du soulèvement de la Commune de Paris en 1871 et l'arrivée des émigrants Espagnols fuyant sévices et misères de leur pays, pour que se forge le creuset initial des futures générations de Pieds-Noirs. Sig situé dans le Sahel Algérien, à une altitude de 60 mètres, jouissait d'un climat marin, d'une très grande douceur en hiver, bien qu'en été la chaleur y sévissait avec intensité. Par temps de sirocco, le mercure atteignait 42° C à l'ombre. Le régime des pluies y était assez irrégulier. La cité avait la forme d'un rectangle de 670 mètres de long, de l'ouest à l'est, sur 600 mètres de largeur du nord au sud. Les rues se coupaient à angle droit. Deux grands boulevards d'une largeur de 25 mètres limitaient la ville au nord et au sud. Au Centre, courait de l'ouest à l'est, la route nationale d'Oran à Alger, laquelle s'élargissait dans l'agglomération pour former l'Avenue de la république, belle artère de 32 mètres de largeur, bordée de ficus à petites tailles et de faux-poivriers. Les cafés, les magasins y étaient installés et dès la belle saison revenue, la population se livrait, depuis des lustres, au plaisir de "faire le boulevard" jusqu'à une heure fort avancée de la nuit, du pont à l"hôpital. Le régime militaire prit fin en 1854. Le 13 Janvier 1855, le Sig fut désigné comme chef-lieu d'un commissariat civil. Sous l'administration éclairée des Commissaires civils, assistés d'un Conseil municipal nommé jusqu'en 1867 par arrêté du Gouvernement Général, puis élu au suffrage universel, le Sig prit rapidement une grande extension. De grands travaux d'utilité publique furent activement poussés ou préparés. D'élégantes constructions particulières s'élevèrent de toutes parts, remplaçant les modestes baraques du début, et de verdoyantes plantations agrémentèrent le centre du village.
- La construction du
chemin de fer en 1861 vint ajouter encore à la prospérité du Sig en ouvrant des débouchés aux produits du sol.
- Le
marché couvert achevé en 1888, situé au centre du village sur l'Avenue de la République, se présentait sous la forme d'une solide bâtisse rectangulaire dont les murs étaient reliés au toit par de hautes persiennes assurant le renouvellement de l'air. Derrière le marché se trouvait une poissonnerie alimentée par des pêcheurs d'Arzew.
-
L'Hôtel de Ville, inauguré en 1898, édifié selon les plans établis par A. de Maupassant, ingénieur (1841-1923) qui se révéla un grand bâtisseur au Sig, était un très bel édifice de fort grand air avec son perron en pierre de taille et sa façade sculptée. On accédait au 2éme étage où s'ouvrait la splendide salle des fêtes, résonnant encore de tant de souvenirs, par un double escalier de marbre blanc. De la terrasse, on jouissait d'un coup d'œil superbe sur la plaine et sur la
montagne.
vue de laex-Chapelle Notre Dame Du Bon Remede

mercredi 19 décembre 2007

le code de l'Indigénat en Algérie

Le code de l’indigénat est un code administratif qui a été appliqué aux indigènes des colonies françaises en 1887

Un état d’injustices qui privilégies les colons

Le nombre d’infractions réprimés par le code de l’Indigénat n’est pas défini . En effet , ce code fut constamment modifié et amélioré afin d’adapter les intérêts des colons aux réalités du pays mais aussi pour améliorer et augmenter leur droits

Le code de l’Indigénat est composé de deux décrets : celui de 1874 et celui de 1881. Le premier est relatif aux communes de plein exercice, le second aux communes mixtes.

Ainsi, dans les centres urbains le magistrat a la liberté de juger comme il le souhaite. Par contre, dans les communes mixtes, l’administrateur a le plein pouvoir. Cela s’explique par le fait que dans les communes mixtes on retrouve en plus grand nombre d’indigènes qui sont déjà régis par leur propre lois , alors que dans les centres urbains , les colons sont en plus grand nombre et doivent donc obéir aux lois françaises . De plus , dans les communes mixtes les indigènes préférent régler eux-même leur problème avec le chef du village , sans passer par l'administrateur .

Le magistrat ou l’administrateur peut donner un ordre à n’importe quel indigène et ce dernier doit exécuter l’ordre sous peine de sanctions voire d’emprisonnement. Il peut aussi juger une personne et décider lui-même de la sanction , ce qui a d’ailleurs entraîné des sanctions excessives . Ainsi , certains « hors la loi » sont obligés de consacrer leur journée au travail pour l’administrateur.

Les indigènes sont ensuite tenus de respecter toute personne française. Parmi les infractions que réprime le code de l’indigénat, on retrouve le refus de comparaître devant l’officier de justice ou le refus de répondre aux convocations du receveur. Le fait de prononcer des propos contre la France, le gouvernement ou les Français peut être synonyme de punition.

Il est aussi interdit de critiquer le code de l’indigénat

Un état discriminatoire envers les indigènes

Tout d’abords, les indigènes sont privés de tout droit politique fondamental. Il ne sont presque pas considérés dans la politique du pays .

La liberté de culte a des limites : l’ouverture d’un établissement religieux est puni par la loi. Certaines pratiques religieuses ou culturelles sont interdites comme la Zerda ou la Ziarra repas public) . Et cela , afin d’empêcher un regroupement des indigènes . (pèlerinage ou

Ils peuvent subir des sanctions excessives sans avoir le droit de se révolter contre ces sanctions sous peine d’être emprisonné .

Parmi les fautes excessives : « détention de plus de 24heures d’un animal égaré »…

Les Musulmans sont punis pour la moindre faute possible , par exemple pour l’oubli de faire viser son permis la où il séjourne même pour 24h . Ils ne peuvent voyager dans d’autres communes sans autorisation et ne doivent pas habiter hors des douars .

Les indigènes n’ont pas le droit à l’erreur en ce qui concerne le paiement . Aucun retard n’est toléré.

Enfin, il est interdit aux indigènes de faire scandale , de commettre des actes de violences et de revendiquer des droits .

A part l’emprisonnement et les amendes , les rebelles peuvent être condamnés a la déportation ( vers la Nouvelle Calédonie par exemple ; c’est le cas de certains Kabyles notamment Mokrani )

La disparition du code de l’Indigénat

Pour justifier le code de l’Indigénat qui réduit les indigènes en esclaves , les colons soutiennent que ce code est censé assimiler , c'est-à-dire civiliser les indigènes afin qu’ils s’adaptent à la civilisation française .

Pourtant , le code de l’indigénat va disparaître , et en trois temps :

L'ordonnance du 7 mars 1944 supprime le statut pénal de l'indigénat. La loi Lamine Guèye du 7 avril 1946 reconnaît la nationalité française pleine et entière à tous les Français, indigènes inclus. Enfin , le statut du 20 Septembre 1947 accorde l'égalité politique et d'accès égal aux emplois de la fonction publique . Les populations autochtones peuvent alors circuler librement dans tout le pays et pratiquer leur coutumes . Malheureusement , les autorités françaises réussirent à faire perdurer ce code jusqu’en 1962 . A partir de cette année , l’Algérie devient un pays indépendant .


Sources :

www.wikipedia.org
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article527
http://bataillesocialiste.wordpress.com/2007/04/02/11946-labrogation-du-code-de-lindigenat/

Mouloud SMATI , formation de la nation algérienne , pp 204-205
http://www.gip-recherche-justice.fr/Algerie/lefeuvre.htm
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/afrique/indigenat_code.htm

http://inter.culturel.free.fr/textes/indigenat.htm


Manyl et Aziz B.

dimanche 9 décembre 2007

La "Cité des Roses" de Mouloud Feraoun.


Quelles étaient les relations franco-algériennes avant l'indépendance ?
Da
ns la Cité des Roses, Mouloud Feraoun (écrivain et instituteur Algérien ) dresse un tableau de la passion qui lia ces deux pays: c'était un sentiment complexe où se mêlaient et s'entrechoquaient les amours propres , les préjugés , les traîtrises et les ignorances , qui ont conduit à la rupture définitive et dont les fantômes nous hantent encore aujourd'hui .
http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=64386
http://www.arabesques-editions.com/parutions/articles/200751.html

Bientôt sur le blog.
.. Aziz B et Manil

Vivre en Algérie au temps de la colonisation:

Le 14 Juin 1830, 37 000 militaires français débarquent dans la Baie de Sidi Ferruch dans le but de s'attribuer le territoire turc qu'on nommera plus tard Algérie . D'abord gouvernement militaire, l'Algérie devient vite une "colonie de peuplement" grace à la politique mise en place par la Métropole pour inciter les français à peupler le nouveau territoire dominé.

Bientôt, l'Algérie se transforme en une "colonie d'exploitation agricole" et des échanges économiques solides sont établis avec la métropole. Autour de ce nouvel essort économique : les colons (français ou issus de l'immigration européenne), dont le nombre croissant a su tirer profit des terres spoliées aux tribus indigènes.

En parallèle, les indigènes qui sont la plupart du temps répartis dans les zones les plus pauvres sont contraints à devenir ouvriers dans de grandes exploitations agricoles gérées par les colons. En marge de la société, ils ont rarement accès à l’enseignement, leur culture et leurs langues sont opprimées.

Autant que l'Algérie certainement, l'Indochine peut être considérée comme une des grandes réalisations françaises en matière de colonisation. Le passé de l'occupation de l'Indochine Française , suggére des similitudes et des différences entre les deux anciennes propriétés françaises que l'on s'efforcera de mettre en évidence dans nos futurs travaux.

A lire en février
Nour - Chanez - Sarah et Meriem.

L'Algérie sous le régime de Vichy

Le 17 juin 1940, soit près de 2 ans après le début de la Seconde Guerre mondiale, le maréchal Philippe Pétain lance un appel radiophonique encourageant le peuple français à cesser le combat contre les forces allemandes. 24 jours plus tard, il s'autoproclame chef de l'État, et le régime de Vichy est déclaré pour tous les territoires français. Parmi ces terres, l'Algérie, colonie française depuis 1830, et partie intégrante du territoire depuis 1848, soumise à l'autorité de Vichy, joue un rôle important dans la Seconde Guerre mondiale ainsi que dans la chute de l'Empire colonial, et est annonciatrice du déclin de la Collaboration. À la fois actrice et spectatrice, l'Algérie est entre 1940 et 1942 - date du débarquement allié en Afrique du Nord - un exemple de la présence du gouvernement vichyste dans les colonies françaises, en plus d'être d'une importance stratégique pour la Résistance.

Références : * Wikipédia - http://fr.wikipedia.org/ Pages : [Seconde Guerre mondiale], [Juin 1940], [Philippe Pétain], [Opération Torch], [Régime de Vichy]
Présentation du livre "L'Algérie sous le régime de Vichy", de Jacques Cantier -
http://www.bibliomonde.com/livre/algerie-sous-regime-de-vichy-5662.html http://www.scienceshumaines.com/l-algerie-sous-le-regime-de-vichy_fr_2479.html

A lire en février
Amine - Yanis A et Naji

samedi 8 décembre 2007

L'orientalisme et les influences coloniales dans l'art et la littérature

La colonisation européenne ,amorcée dès le Moyen Age , a fait prendre conscience à la Société du XIXe siècle de l'existence d'un autre monde aux moeurs et coutumes diverses qui attisent la curiosité du monde occidental. Plusieurs artistes et auteurs de cette période expriment cet attrait à travers leurs oeuvres qui rendent compte de la vision fantasmée qu'ont les européens de l’orient, mais aussi une vision concrète et réelle que nourrissent les missions scientifiques de l'époque .C'est ainsi que l'orientalisme naît. Ce courant marque l'intérêt de cette époque pour les cultures du Maghreb, turque et arabe. L'art orientaliste ne correspond à aucun style particulier et rassemble des artistes aux oeuvres et aux personnalités aussi différentes et opposées que Horace Vernet, Ingres, Delacroix, Fromentin, ...etc, jusqu'à Renoir avec sa fameuse "Odalisque" de 1884 ou même Matisse et Picasso au tout début du 20e siècle. C'est donc plutôt un thème vaste qui parcourt les différents mouvements picturaux et littéraires de cette période et qui prend des aspects protéiormes aucours du XIXe et du XX siècle . Cet attrait pour l'ailleurs, la recherche de l'exotisme, conquiert la société. C'est l'Orientalisme qui invente le mythe de la langueur orientale, des harems feutrés, des femmes mystérieuses et… offertes .Le harem est en effet un des thèmes récurrents des oeuvres orientalistes ainsi que le désert et la chasse qui fascinent. L’Algerie, et plus particulièrement Alger ,qui est depuis 1830 une colonie française, est une destination incontournable pour les orientalistes. Théophile Gautier est le témoin de cette ferveur tissée autour la ville d'Alger:« Le voyage d’Alger devient pour les peintres aussi indispensable que le pèlerinage en Italie : ils vont là apprendre le soleil, étudier la lumière, chercher des types originaux, des mœurs et des attitudes primitives et bibliques »

Yasmine, Inés, Adlane et Lamine
A lire à partir du 12/02

Alger, ville coloniale


Alger est une petite ville bâtie sur les contreforts des collines du sahel dont la fondation remonte au IVe siècle avant J-C (époque romaine). En 1516, Alger passe sous les ordres de l’empire ottoman, son architecture est donc particulièrement marquée par cette période. Malgré l’enrichissement architectural de la ville, au lendemain de la conquête française de 1830, Alger n’est pas aménagée afin de répondre au besoin européen du XIX eme siècle, qu’est l’industrialisation. C’est ainsi que la France entreprend le projet d’expansion et d’aménagement de la ville.

Notre travail consiste donc, à porter notre regard sur ces aménagements, qui ont mené vers l’européanisation d’Alger, dont l’architecture est, encore aujourd’hui, un témoin de l’époque coloniale française.

Mounira, Hannah, Rym et Djalil
A lire fin janvier

LES INDIGENES DANS L'ARMEE FRANCAISE


La France a recruté dans ses colonies des indigènes pour agrandir son armée et pour avoir plus de soldats à envoyer en première ligne. Ces soldats ont notament effectué des missions durant la mission colonisatrice de la France et durant la première et la seconde guerre mondiale. La France a créé plusieurs corps d'indigènes au sein de son armée on peut citer : - Les tirailleurs - Les Spahis - Les Zouaves - Les Goumiers et Tabors - Les chasseurs à cheval - Les parachutistes Algériens.
Nous vous donnerons par la suite une description de certain de ces corps avec le nombre de régiments, des détails sur leurs armes, leurs tenus, leurs commandants, sur leur affectation et sur le rôle qu'ils ont joué durant les guerres menées par la France .

Yanis - Nassim - William et Djébril
A lire fin janvier

vendredi 7 décembre 2007

La classe de TES 1 avant une séance de travail


Avant une séance de travail sur notre projet commun, la Terminale ES 1 pose pour la postérité !
Bon, nous n'avons pas, comme vous à Alger ou à Sig, le climat qui nous permettrait de poser dans la cour.
Ce jeune homme assis qui a pris ma place n'est pas un nouveau professeur mais "Monsieur" Thomas Charbonnier...


Petit instantané en vidéo, les coulisses de la photo...


mardi 4 décembre 2007

L'exposition universelle de 1900 et l'exposition coloniale de 1931



Du sable, des dromadaires, des éléphants et d’authentiques tentes sahariennes à Paris… non ce n’est pas le Parc Zoologique de Paris, mais presque. C’est à l’occasion de faramineuses expositions que de tels aménagements ont eu lieu. Les deux plus importantes d’entre elles se sont tenues en 1900 pour l’Exposition Universelle, et 1931 pour l’exposition coloniale.
L’Exposition Universelle est, avec plus de 80 milles exposants et 50 millions de visiteurs, la plus spectaculaire des deux. Elle se pose en témoin des avancées scientifiques de l’époque et c’est d’ailleurs cette occasion que certains édifices urbains sont construits, comme le métro de Paris. C’était également le moment de faire un bilan de la colonisation : on pouvait trouver des indigènes ainsi que des dromadaires dans un décor très exotique.
Néanmoins la plus intéressante pour notre travail est bel et bien l’exposition coloniale de 1931 qui a attiré plus de 8 millions de visiteurs. Inauguré le 6 mai 1931 par le président de la république, Gaston Doumergue et l’organisateur Maréchal Lyautey, L’Exposition Coloniale Internationale et des Pays d’Outre-Mer dans le Bois de Vincennes, à l'est de Paris, se prolongea jusqu’au 15 novembre, soit six mois plus tard. Avec un musée de la colonisation, un par zoologique, des reconstitutions de temples ainsi que plusieurs milliers de stands, l’exposition célèbre la réussite coloniale. En effet à l’époque on loué les bienfaits de la colonisation : "La colonisation est un phénomène qui s’impose, car il est dans la nature des choses que les peuples arrivés à son niveau supérieur d’évolution se penchent vers ceux qui sont à son niveau inférieur pour les élever jusqu’à eux.", par Paul Raynaud, ministre des Colonies, le 2 juillet 1931.
Néanmoins, pour d’autres ce sont que des lieux de propagandes créés dans le but de cacher la vérité sur le déclin de la colonisation aux français.

Youcef et Aziz

A lire après le 15 janvier
Sources :
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article176
http://fr.wikipedia.org/wiki/Exposition_coloniale
http://fr.wikipedia.org/wiki/Expositions_universelles_de_Paris
http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=19310506
http://www.roland-collection.com/rolandcollection/section/23/fr_701.htm

Les Kabyles déportés en Nouvelle Calédonie


Découverte en 1774 par le capitaine anglais Cook, la
Nouvelle-Calédonie devient territoire français en 1853 et sera
érigée en colonie autonome en 1862. Elle représente en 1871 la terre
d’exil pour les communards français soulevés contre le régime en
place mais aussi pour les insurgés de la révolte kabyle. Cette
dernière à lieu dès 1871, peu après les événements de la commune de
Paris. Les principales causes de ce soulèvement sont l’occupation du
pays, l’arbitraire mais aussi la misère, la famine et la spoliation
des terres par les colons.

Dirigée par Mohamed el Moqrani et s’étendant aux trois quarts du
pays, l’insurrection s’achève par le procès au tribunal de
Constantine des principaux chefs, dont le frère d’El Moqrani «
Boumezregue ». La sentence est la déportation à destination de la
Nouvelle-Calédonie. Des centaines d’insurgés sont alors exilés
dans les bagnes du pays, où ils retrouvent les communards parisiens
mais beaucoup périssent bien avant d’atteindre l’île.


Célia.C,Célia, Sarah, Malik

A lire vers le 15 janvier
Sources www.afrique-du-nord.com
www.algérie-dz.com encarta 2007

La question du mois (2) : L'emprisonnement des chefs du FLN

Le 22 octobre 1956, un avion marocain transportant les principaux responsables du FLN lors d'un déplacement entre la Tunisie et le Maroc est intercepté par l'aviation française, avec la complicité des pilotes français de l'avion. (Sur la photo : Ahmed Ben Bella, Mohammed Boudiaf, Mostefa Lacheraf, Mohammed Khider et Hocine Aït-Ahmed). Après avoir été arrêtés, ils sont transférés en métropole. Ils sont d'abord enfermés à la Prison de la Santé à Paris. Ils y restent jusqu'en 1959. Voyez ce témoignage que j'ai recueilli auprès d'un gendarme mobile, Paul, sur sa rencontre avec Ben Bella alors que les gardiens de prison étaient en grève en juillet 1957.


Un lieu de mémoire algérien en France : le fort Liédot sur l'île d'Aix

Construit à partir de 1808 sur l'île d'Aix (près de La Rochelle), le fort a servi de prison à de multiples occasions puisqu'y ont été enfermés des prisonniers russes de la Guerre de Crimée (1854), des Prussiens lors de la guerre de 1870, des insurgés de la Commune avant leur déportation vers la Nouvelle-Calédonie (1871-1872), des bagnards en partance pour Cayenne, des prisonniers allemands pendant la Grande Guerre, des soldats russes partisans des Bolcheviques.
Ahmed Ben Bella y a donc été enfermé (1959-1961) avant d'être placé en résidence surveillée puis de devenir le premier président de la République Algérienne en 1962. Avec lui, quatre autres responsables du FLN : Hocine Aït-Ahmed (à ma connaissance le seul à être revenu sur les lieux ensuite), Mohammed Boudiaf, Mostefa Lacheraf et Mohammed Khider.
Un reportage sur l'île d'Aix en 1993 à la rencontre de ses habitants. Le 3ème personnage, Louis Babeuf raconte l'arrivée des chefs du FLN en 1959 (au milieu du reportage).

N'hésitez pas à apporter des précisions sur ces informations ou à signaler des erreurs


Sur le détournement du 22 octobre 1956, voyez le témoignage de Mostefa Lacheraf (même si ce témoignage est l'occasion de nombreuses digressions peu pertinentes...).
Dans la vidéo ci-dessous, Ahmed Ben Bella raconte également cet épisode :





Pour la Corse et Madagascar qui ont eu plus de réponses, ce fut le sultan et futur roi du Maroc Mohammed V qui y fut exilé successivement de 1953, date de sa déposition par les Français, à 1955, date de son retour avant l'indépendance reconnue en 1956.
Pour l'île d'Yeu, ce fut Philippe Pétain, condamné à mort en 1945 mais grâcié par de Gaulle. Il y finit ses jours en 1951.


La question du mois de décembre

En quelle année eut lieu la révolte de Mokrani en Kabylie ?
- 1843
- 1871
- 1945
- 1959

[photo 2 : E. Augris, Ile d'Aix, juillet 2007]

lundi 3 décembre 2007

Le code de l'indigénat en Algérie

LE CODE DE L’INDIGENAT :


Le 28 Juin 1881, le gouvernement français adopte le code de l’indigénat. Pourtant, ce n'est qu'en 1887 qu'il est imposé en Algérie. Il s'agit d'une liste de plus de 27 infractions spécifiques à l'indigénat destinées soit disant à faire régner le « bon ordre colonial ». Ce code distingue les citoyens français (métropolitains) et les indigènes (ou sujets français) qui sont forcés à travailler pour la France et sont privés de tous leurs droits politiques. L'indigénat est donc un état de discrimination voire même de ségrégation ; il fut constamment modifié afin d'améliorer les intérêts des colons. En quoi le code de l’indigénat est t il raciste ? Quelles sont les différentes lois qui composent ce code ? Jusqu’à quand ce code sera imposé et pourquoi ? C’est ce que nous traiteront dans les prochains jours …

A lire vers le 18/12
Aziz et Manil

La conquête de l'Algérie de 1830 à 1901


La conquête de l’Algérie et ses étapes
C'est sur un accident diplomatique que commence la conquête de l'Algérie. En 1827, le pays, alors nommé la 'régence d'Alger', fait partie de l'Empire Ottoman. La France pour les besoins de l'expédition en Égypte en 1799, empreinte une grande quantité de blé à l'Algérie. Plus de 20 ans plus tard, le pays n'a toujours pas payé sa dette. Le Dey Hocine, alors excédé et se sentant profondément offensé par l’irrespect et l’arrogance du consul Français, le chasse avec son éventail, et fait couler le navire Français, venant lui demander des excuses. [Coup de l'eventail n'est pas considéré par les Historiens comme la cause de la conquête] Le 5 juillet 1830 , Alger est conquise par les Français. Mais Charles X est quand même renversé lors de la révolution de juillet (ou trois glorieuses). Louis-Philippe, Duc d’Orléans, est alors nommé a sa place. Celui-ci juge cette expédition trop coûteuse, et ne maintient l’occupation que sur les villes côtières, c’est « l’occupation restreinte », pour éviter plus de conflits avec les tribus autochtones, il signe des accords de paix avec leurs chefs, dont l'Emir Abd El-Kader, le plus important. Mais ceux-ci finissent par se rebeller, la conquête est alors entreprise pour le reste du pays. En 1848 la France proclame l'Algérie partie intégrante du territoire Français, mais beaucoup de régions restent encore en rébellion, dont la Kabylie, et le Sahara, et ce n’est qu’en 1901 que la totalité du territoire algérien actuel est conquis. Notre recherche portera donc sur les étapes de cette conquête, depuis le 18 juin et la bataille d’Alger, jusqu’en 1901 avec la conquête du sahara.

Lecture complète du sujet aprés le 11 décembre...
Sofiane et Farid.

la classe de 1ére S4


La classe de 1ére S4 dans la cour du lycée...On vous envoie un peu de ciel bleu et de chaleur...

mardi 27 novembre 2007

Rizlaine nous parle de L'ennemi intime

Résumé:

L'histoire se déroule en kabylie: une région montagneuse du nord de l'Algérie.

Durant cette période, un lieutenant idéaliste, nommé Terrien, prend le commandement d'une section de l'armée française. C'est là que celui-ci va rencontrer le sergent Dougnac. Mais les atrocités de la guerre vont mettrre les deux hommes à l'épreuve. D'ailleurs, le sergent Dougnac fuit cette "guerre" et le lieutenant sera tué.

Opinion personnelle:

J’ai été assez choquée de certaines scènes du film. En effet, avec les assassinats des villageois, de ces femmes et enfants qui n’ont rien à voir avec cette guerre et qui malheureusement se font tuer. Je pense que ce film, en tout cas pour ma part, montre une mauvaise image des soldats français. Mais à vrai dire ceux-ci sont constamment mis en valeur dans ce film, contrairement aux soldats algériens, qui sont souvent flous.

Mais, ce qui est le plus épatant, c’est le fait de voir ces deux acteurs (le lieutenant et le sergent) changer d’opinion, ils n’ont plus la même vision, pensée que le départ.

En effet, au début le lieutenant était assez "ne tuez pas ces personnes, n’utilisez pas vos barbaries pour faire parler ces gens" et au fur à mesure celui-ci change. Il se met à employer ces gestes de « barbares ». On croirait qu’il devient fou, il est perdu.

Et on voit également le sergent, qui lui au début se montre ferme, violent. Mais à la fin, lui aussi n’en peut plus, il essaie même de s’électrocuter, afin de voir ce que ressentent les prisonniers. Et d’ailleurs, il décide de quitter, de partir, afin de ne plus avoir à faire à cette vie de soldat.

Ceci nous renvoie au titre du film : l’Ennemi Intime.

Pourquoi ? On remarque que ces personnages qui sont ordinairement « Humains », sont obligés de dépasser cette humanité pour laisser place à la vie de soldat : respecter les ordres, tuer les ennemis…

Donc on pourra dire que ceux-ci ont malheureusement un Ennemi à l’intérieur d’Eux.

Même s’ils ne veulent pas en faire part, et bien, ils n’ont pas le choix.

Mais une chose est sûr : j’ai été très ravie d’avoir vu ce film.


Donnez également votre avis sur ce film si vous l'avez vu.




L'ennemi intime : des liens pour prolonger le film

En plus des liens que je vous ai déjà signalés dans le message précédent, voici de quoi approfondir le sujet :

- Une critique du film. Une autre plus approfondie.
- Un portrait de l'acteur Benoît Magimel, lieutenant idéaliste confronté à la réalité de la guerre dans le film, par Mathilde Blottière.


- En savoir plus sur l'humoriste algérien Fellag qui joue un ancien de Monte Cassino exécuté lors d'une "corvée de bois". Voyez des extraits de ses spectacles sur daily motion.


- Sur le rôle des enfants dans la guerre, évoqué par le personnage de cet enfant balloté entre les deux camps, voyez le début de ce reportage sur Saïd Ferdi, 10 ans en 1954, auteur du livre Un enfant dans la guerre.


J'invite tous les internautes qui ont vu ce film à donner leur avis dans le forum.

Quelques élèves de Terminale ES de Remiremont vous donneront prochainement leurs impressions sur ce film.

Une émission sur les appelés en Guerre d'Algérie avec le scénariste du film, Patrick Rotman, à écouter (2000 ans d'histoire de Patrice Gélinet) :


mercredi 21 novembre 2007

L'ennemi intime

Voici la bande-annonce du film que les Terminales ES1 de Remiremont vont aller voir lundi.
Le site officiel du film comporte beaucoup d'informations historiques. Le très bon blog Zéro de conduite consacré aux usages pédagogiques du cinéma a réalisé un site pédagogique consacré au film. Un dossier sur le site de France 5. Un entretien avec le scénariste Patrick Rotman.

Les terminales vous reparlerons du film dès qu'ils l'auront vu...

lundi 12 novembre 2007

Sujets d'études : France - Algérie une Histoire commune ( 1830 - 1945)

Sujets:
"Vivre en Algérie au temps de la colonisation"
Nour - Chanez - Sarah et Mériem ( témoignages aussi Medhi C et Medhi M, de Saber et Aghiles)
Travail interdisciplinaire avec M. Tramier ( professeur de Français)

" Le code de l'Indigénat"
Aziz et Manil

"La déportation des Kabyles en Nlle Calédonie"
Célia C etCélia A.- Sarah C.- Malik

"L'Orientalisme et les influences coloniales dans l'art et la littérature"
Adlane - Lamine - Inés et Yasmine
Travail interdisciplinaire avec M. Tramier ( professeur de Français)

" L'exposition universelle de 1900 et l'exposition coloniale de 1931"
Youssef et Aziz G.

" Les Indigènes dans l'armée Française"
Yanis - Nassim - William et Djébril

" L'Algérie dans le cinéma Français" ( Théme d'actualité)
Medhi C et Medhi M - Saber - Aghiles

" Alger, ville coloniale"
Mounira - Hannah - Rym et Djalil

" L'Algérie pendant le régime de Vichy"
Amine - Naji - Yanis A.

" La conquête de l'Algérie de 1830 à 1901"
Sofiane et Farid

dimanche 11 novembre 2007

La question du mois (1) : La reddition d'Abdelkader


La question pour le mois d'octobre était : "En quelle année l'Emir Abdelkader s'est-il rendu à la France ?"
Il y a eu plus de réponses pour 1843 que pour 1847.
Le 14 mai 1843, c'est la prise de la Smala d'Abdelkader par le duc d'Aumale, fils de Louis-Philippe, qui a donné lieu au célèbre tableau d'Horace Vernet reproduit ci-dessus (Château de Versailles). La Smala, véritable capitale ambulante, comptait 20 000 habitants et 5000 soldats.
Ce n'est donc que le 23 décembre 1847 qu'Abdelkader se rend au Général Lamoricière. Il est ensuite emprisonné en France (Toulon,Pau puis Amboise). Il est libéré par Napoléon III en 1852. Il vit alors en Orient (Turquie, Syrie). Il meurt en 1883 à Damas.

Pour en savoir plus...


La question du mois de novembre :

Où Ahmed ben Bella et les chefs du FLN ont-ils été emprisonnés après leur arrestation le 22 octobre 1956 ?
- Prison de la Santé à Paris
- Madagascar
- Corse
- Ile d'Yeu
- Ile d'Aix

lundi 5 novembre 2007

Trois témoignages

Voici trois témoignages recueillis en France par Rémi. Vous pouvez les écouter sur le blog ou les télécharger en podcast en vous abonnant à ce flux.


Le premier témoin de cette guerre d’ Algérie a été appelé en juillet 1960, et raconte la situation dans laquelle se trouvaient les soldats français envoyés sur place. D’après lui, cette guerre n’en est pas vraiment une à son début en 1954, mais plutôt une répression des attentats commis principalement par le FLN. Il connaissait des harkis qui faisaient partie de sa compagnie. Il était particulièrement soulagé et tout à fait d’accord avec la décision d’indépendance. Il est resté au total entre 14 et 15 mois en Algérie.

La second témoin n’est autre que sa femme, qui fut en quelque sorte « spectatrice » de cette guerre. Selon elle, les médias ne disaient pas toute la vérité sur la guerre et en particulier les massacres qui se passaient sur place : « le peuple ne devait pas tout savoir » disait-elle.

En revanche, les médias parlaient beaucoup du FLN, qui était le principal groupe manifestant pour l’indépendance algérienne. Mais si cette guerre était une version parfois différente de la réalité du terrain, elle était plutôt mal perçue d’après ce deuxième témoin surtout car les soldats envoyés sur place étaient pour la plupart très jeunes. A l’indépendance, cette dame était heureuse et en accord avec la décision prise par Charles DE GAULLE, mais elle n’a pu prendre part au referendum organisé sur l’indépendance de l’Algérie, car elle n’avait que 20 ans.


Le troisième témoin se nomme René CLAUDE, il a été appelé pour cette guerre en 1960 et est donc resté environ 2 ans en Algérie. Lui, connaissait certainement des gens sur place, ainsi que des harkis et des pieds noirs, mais certains de ces pieds noirs n’étaient, pour lui, « pas des colons » puisque certains étaient ouvriers.

Il n’a pas participé à la bataille d’Alger. A l’indépendance, il était lui aussi d’accord avec l’idée d’indépendance algérienne, et donc du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Il qualifie les massacres de cette guerre comme étant choquants mais normaux, car, selon lui, il ne peut exister de guerre propre.

Entretiens et présentation : Rémi Decombe

[Photos : Près de Sétif, 1958; collection personnelle de Paul Augris]

jeudi 1 novembre 2007

Calligraphie


Merci à Baba

La langue maternelle de Baba n'est pas l'arabe, mais il écrit sous nos yeux les noms de l'Algérie et de la France. Calligraphie balbutiante d'une histoire commune balbutiante...


mercredi 24 octobre 2007

Une trace de la Guerre d'Algérie : les mines antipersonnelles

La France vient de remettre aux autorités algériennes les plans de localisation des mines posées par l'armée française le long des frontières avec la Tunisie et le Maroc. Il s'agissait alors d'empêcher hommes et matériels de franchir ces frontières pour venir aider l'Armée de Libération Nationale (ALN). Le Maroc et la Tunisie, indépendants depuis 1956, fournissaient en effet une assistance aux Algériens que la France tenta d'empêcher par les lignes Morice puis Challe. Ces lignes, construites progressivement ) partir de juin 1956, étaient formées par un réseau de barbelés minés et électrifiés.
Les autorités algériennes estiment que 3 millions de mines antipersonnelles sont encore sur le terrain.

Plus de détails sur cette tentative de "déminage" des relations franco-algériennes sur le site du journal algérien El Watan (dont est issu le dessin), l'avis du quotidien Nouvelle République, la dépêche de Reuters sur le site du Monde.

Les sujets choisis par les TES1 de Remiremont

Voici les sujets choisis et qui feront donc l'objet d'un message d'ici quelques mois :

- Albert Camus et l'Algérie (Clémence et Noémie)
- Le FLN (Geoffrey et Rémi)
- La Guerre d'Algérie vue par le cinéma algérien : l'exemple de "La bataille d'Alger" de Gillo Pontecorvo (Chloé et Hélène)
- Le 11 du FLN (l'équipe de foot) (Clément P. et Romain)
- L'OAS (Benjamin et Jérémy)
- Les Harkis (Aurélie, Emilie, Delphin et Loïc)
- Les Pieds-noirs (Marjorie et Sophie)
- L'immigration algérienne en France au XXème siècle (Clément et Florian)
- Le 8 mai 1945 (Sétif) (Ghizlane et Justine)
- La bataille d'Alger (Thomas et Vincent)
- La question d'Henri Alleg (Lisa et Margot)

Au travail !

[illustration : extrait du tome 7 de la série Carnets d'Orient de Jacques Ferrandez. Je vous en reparlerais prochainement]