يد واحده ما تصفق

Yedd ouahda ma tsafek
Une main toute seule ne peut pas applaudir

mercredi 30 janvier 2008

Préparation de la lutte armée à Sidialichérif (Sig)

La préparation et l’organisation de la guerre de libration à Sidi Ali chérif un douar qui faisait partie de la commune mixte de Saint Lucien (aujourd’hui Zahana).
Avant de commencer il faut qu’en parle de Sidi Ali chérif, situé au sud de Sig (ex Saint Denis du Sig) à 20 km .C’est un petit douar compose de certain ‘ ourouch’ (clans de familles) comme les Mekhatria,les Houamdia,les Messayef,Ouled Ali,les Koayed,les Rouazmia et d’autres…Les relations entre ces ‘ourouches’ sont fortement soudées par les liens du mariages entre familles et la terre.
Lors du déclenchement de la guerre de libération la région n’était pas bien organisée à cause du manque d’armes et de moyens ,sauf qu’ils avaient des jeunes du douar qui ont déserté de l’armée française et ont pris le maquis loin de Sidi Ali chérif, mais après le congres de la Soummam 20-08-1956 ,la guerre est entrée dans l’organisation serieuse.Les premiers organisateurs étaient trois un homme appelé Bouzar Chérif alias Kabil venu de l’est Algerien (Ferdjioua –Mila) aux milieu des années quarante et deux femmes,tous les ourouches ont été convoques au meeting chez les Mekhatria.Les hommes sont réunis à part avec Kabil et les femmes avec les deux autres femmes venues avec l’organisateur,à la fin tous hommes et femmes ont juré sur le Coran de ne jamais trahir la guerre et de rester fidèle au F.L.N et son bras armé l’A.L.N.Mon père me disait qu’il a vu le drapeau Algérien pour la première fois,tenu par un moudjahid au milieu d’une nuit blanchie par la pleine lune,partis vers le mont Stamboul dont le maquis faisait une forteresse de la zone quatre de la cinquième région militaire issue du découpage organise par le congrès de la Soummam .
Avant on parlait de la désertion de certains jeunes militaires de la région appelés de l’armée Française près des frontières Marocaines en 1955 et qui on rejoint l’A.L.N parmi eux le cousin de mon père ,un jour la jeep de l’armée est arrivée et un sergent a interrogé son père ,plus tard celui-ci sera exécuté avec l’un de ses enfants et ses deux frères(dont mon grand père) et autres cousins en 1957 parce que l’organisation de la population fut dirigée chez eux. Enfin jusqu’à la fin de la guerre de libération 19 membres de ma famille sont morts dont quatre aux maquis

samedi 26 janvier 2008

Les Kabyles déportés en Nouvelle Calédonie


Introduction

Découverte en 1774 par le capitaine anglais Cook, la Nouvelle-Calédonie devient territoire français en 1853 et sera érigée en colonie autonome en 1862. Elle représente en 1871 la terred’exil pour les communards français soulevés contre le régime enplace mais aussi pour les insurgés de la révolte kabyle. Cette dernière à lieu dès 1871, peu après les événements de la commune de Paris. Les principales causes de ce soulèvement sont l’occupation du pays, l’arbitraire mais aussi la misère, la famine et la spoliation des terres par les colons.
Dirigée par Mohamed el Moqrani et s’étendant aux trois quarts du pays, l’insurrection s’achève par le procès au tribunal de Constantine des principaux chefs, dont le frère d’El Moqrani « Boumezregue ». La sentence est la déportation à destination de la Nouvelle-Calédonie. Des centaines d’insurgés sont alors exilés dans les bagnes du pays, où ils retrouvent les communards parisiens mais beaucoup périssent bien avant d’atteindre l’île.
Célia.A, Célia.C, Sara.C, Malik.H

Exposition universelle de 1900 et coloniale de 1931


Du sable, des dromadaires, des éléphants et d’authentiques tentes sahariennes à Paris… non ce n’est pas le Parc Zoologique de Paris, mais presque. C’est à l’occasion de faramineuses expositions que de tels aménagements ont eu lieu. Les deux plus importantes d’entre elles se sont tenues en 1900 pour l’Exposition Universelle, et 1931 pour l’exposition coloniale.L’Exposition Universelle est, avec environ 80 milles exposants et plus 50 millions de visiteurs, la plus spectaculaire des deux. Elle se pose en témoin des avancées scientifiques de l’époque et c’est d’ailleurs à cette occasion que certains édifices urbains sont construits, comme le métro de Paris. C’était également le moment de faire un bilan de la colonisation : on pouvait trouver des indigènes ainsi que des dromadaires dans un décor très exotique.
Néanmoins la plus intéressante pour notre travail est bel et bien l’exposition coloniale de 1931 qui a attiré plus de 8 millions de visiteurs. Inauguré le 6 mai 1931 par le président de la république, Gaston Doumergue et l’organisateur Maréchal Lyautey, L’Exposition Coloniale Internationale et des Pays d’Outre-Mer dans le Bois de Vincennes, à l'est de Paris, se prolongea jusqu’au 15 novembre, soit six mois plus tard. Avec un musée de la colonisation, un par zoologique, des reconstitutions de temples ainsi que plusieurs milliers de stands, l’exposition célèbre la réussite coloniale. En effet à l’époque on loué les bienfaits de la colonisation : "La colonisation est un phénomène qui s’impose, car il est dans la nature des choses que les peuples arrivés à son niveau supérieur d’évolution se penchent vers ceux qui sont à son niveau inférieur pour les élever jusqu’à eux.", par Paul Raynaud, ministre des Colonies, le 2 juillet 1931.Néanmoins, pour d’autres ce sont que des lieux de propagandes créés dans le but de cacher la vérité sur le déclin de la colonisation aux français.
Youssef et Aziz G

vendredi 25 janvier 2008

Ou sont les Saintdenis-Sigois?


Je suis né le 1 Novembre 1962 ;ma mére m'a mis au monde par un Jeudi,c'était le temps ou les Français quittaient le paradis de l'Algérie vers la France.Peux qui sont restés vers les années 1967-1970 je me rapelle du depart des derniers de l'éxode,c'était nos voisins Mr et Mme Barbier qui habitaient l'école maternelle au rue Cuvier(aujourd'hui Zirout Youcef)...Tout est partis avec eux et je veux dire une grande partie de l'histoire...Les suels Français qui vivent aujourd'hui c'est Mr Lopez et sa femme (famille spécialisée dans le conserve des Champignons)..Nous la genération de l'indépendance, demandons, aux anciens Sigois de Saint Denis du Sig de nous aider à écrire l'histoire de Sig,avnt et aprés 1830 jusqu'à1962...C'est eux qui détiennent le grand lot des archives ...
Donc j'aime bien contunnier la marche de notre histoire et de l'écrire à nos enfants...
J'éspere que Mr Eric Crdonna va éessayer de nous aider à réaliser ce projet qui va relier les deux populations entre les deux rives.
Avec tout mon grand respect à tous je vous dis merci.
BACHIR BELMEHDI LAKHDAR
LYCEE AHMED ZABANA
SIG 29300 W:29
ALGERIE

mardi 22 janvier 2008

Notice à l'usage des gradés appelés à commander des militaires musulmans nord-africains

Que cache ce titre mystérieux ?

Il s'agit d'une notice éditée en novembre 1941 par l'Etat-major de l'armée (section des affaires musulmanes). A ce moment de la Seconde Guerre mondiale, l'armée d'Afrique n'est pas encore fusionnée avec les forces de la France libre, puisque l'Afrique du Nord, jusqu'à la fin de 1942, est sous le contrôle de Vichy. On sait le rôle joué ensuite par cette armée en Italie et en Provence. Le film Indigènes retrace le rôle joué par ces troupes nord-africaines dans la Libération.
Mais ce document aurait pu être rédigé sous la IIIème République. Il témoigne en effet de la mentalité qui prévalait aussi bien dans la société que dans l'armée françaises à l'époque de la colonisation.
C'est donc un manuel à l'usage des gradés pour apprendre à commander des subordonnés musulmans nord-africains. Le meilleur y côtoie le pire. Rudiments de culture musulmane et préjugés racistes, description des sociétés arabo-musulmanes et généralités sur les qualités et défauts supposés des musulmans.

"Fils d'une race vigoureuse et énergique, aimant traditionnellement le "baroud", ayant à un degré élevé le sentiment de l'honneur, le goût du geste large et généreux, de la fantasia, tout en ne négligeant pas les ressources de la ruse et de l'astuce, ce guerrier-né fait en effet preuve de réelles aptitudes au métier militaire tel que nous l'entendons."

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Merci à Jean-Luc Wagler pour cette découverte

dimanche 20 janvier 2008

Abdelkader "timbrifié" en Algérie en 2007... et en France en 2008 !

L'un des premiers et plus tenaces résistants à la conquête française de l'Algérie dont nous vous avons déjà parlé, doit apparaître sur des timbres français cette année.
Une vente anticipée aura lieu le 20 février à l'Institut du Monde Arabe à Paris. Précisons que cet institut fête cette année ses 20 ans d'existence.
En faisant des recherches sur ce timbre sur internet, je vois que trois timbres célébrant le bicentenaire ont été émis en Algérie, en 2007. Apparemment donc, Abdelkader n'est pas né la même année pour la poste algérienne et la poste française. S'il y a effectivement incertitude sur la date, on peut constater que le personnage est célébré des deux côtés de la Méditerranée, même si ce n'est sans doute pas pour les mêmes raisons. Les Algériens célèbrent le "créateur de l'Etat algérien moderne", les Français, s'ils n'ont pas officiellement motivé leur choix, semblent davantage célébrer celui qui, une fois vaincu par les Français, s'attache au dialogue religieux (comme en témoignent les livres représentés sur le timbre français) et sauve les chrétiens de Damas. Il est d'ailleurs représenté avec le cordon de la légion d'honneur remise par Napoléon III.

Si vous disposez d'informations plus précises sur la représentation d'Abdelkader dans les timbres algériens par le passé et sur son image en Algérie, n'hésitez pas à nous en faire part !

Voici le bloc feuillet de trois timbres émis par la poste algérienne en haut, le timbre français à gauche et l'oblitération illustrée premier jour pour la France en-dessous. Merci au "timbré" Jean-Luc pour cette information.

jeudi 17 janvier 2008

pourqoui Sig n'est plus comme Saint Denis Du Sig?


Comme citoyen de laville de Sig et en regardant les photos de la belle époque de la meme ville sur le web on se pose la question qu'est ce qui est arrivé à cette ville?Elle etait comme la princesse de l'oranie!!!!.

Une j'ai montré à mes élèves ces photos ils étaient surpris de voire le passé de leur petite ville...Ils ont posé la question suivante:Ou est cette ville qui était sibelle si propre?

- Vous savez la réponse......

Moi je ne dis pas ça pour dire que la belle ville serait restée ainsi si les Français étaient là..mais il je dois le dire :il n'y eu pas de contunuité...si comme l'histoire s'est arretée en 1962...pour moi ça me fait trés trés mal de voire la longue dichirrure travers cette histoire qui s'est mal terminée...Dommage que nos enfants ne trouvent plus de signes de vie de cette histoire !ou est passée l'église;devenue en 1974 une poste...comme s'il n'y avait pas de place pour batir.!!!
Pourquoi en Espagne n'a t-on pas démoli les mosquées des musulmans et leurs vertiges en
Andalousie ?Que l'histoire nous pardonne.

La culture coloniale dans la France républlicaine : entretien avec l'historien Pascal Blanchard

L'historien Pascal Blanchard, spécialiste de l'histoire coloniale, nous explique ce qu'est la "culture coloniale" dans la France républicaine.
Cet entretien a été réalisé lors des Rendez-vous de l'histoire de Blois le 21 octobre 2007.


vendredi 11 janvier 2008

"La cité des Roses" de Mouloud Feraoun

Mouloud FERAOUN
La Cité Des Roses



I – Critique Littéraire
1 – L’auteur
Mouloud Feraoun est né le 8 Mars 1913 , dans un village du Djurdjura de 2000 habitants .
Son nom est Aït-Chabane, Feraoun étant le nom attribué par l'état-civil français.
Entré à l’école primaire de Tizi Hibel dès 7 ans , il obtint une bourse à l’E.P.S (collège) de Tizi Ouzou où il prépara le concours d’entrée à l’Ecole Normale d’instituteur de Bouzaréah.
Instituteur en 1935 , il obtint sa première direction d’école à Taourirt Moussa en 1945 .
Lorsqu’en 1952 , il dut exercer à Fort National afin de pouvoir scolariser des enfants qui allaient entrer au collège , il vécut cela comme un exil . Mais le véritable déracinement pour lui , fut sa nomination à Alger .
En 1953 , il reçoit le Prix du roman populiste pour son roman "La terre et le sang".
Il resta trois années à l’Ecole de la Cité Nador ou il prit la direction en Octobre 1957 .
C’est en Octobre 1960 que Mouloud Feraoun rejoignit les Centres Sociaux Educatifs qui avaient pour mission de mettre en place un projet destiné aux populations les plus défavorisées d’Algérie ( cours d’alphabétisation , d’agriculture , d’hygiène , de santé , etc..)
C’est la , alors qu’il participait à une séance de travail , qu’il fut assassiné le 15 mars 1962 avec cinq de ses compagnons ( deux musulmans et trois européens ) par un commando de l’OAS qui les cribla de balles .


Aziz et Manil

http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article1748


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mardi 8 janvier 2008

Une histoire commune en BD (1) : Carnets d'Orient de Ferrandez

Plusieurs dessinateurs de BD se sont intéressés à l'histoire commune de l'Algérie et de la France, le plus souvent parce qu'ils ont un lien affectif ou familial avec l'Algérie. Je voudrais vous parler de deux séries de BD qui m'ont beaucoup plu et qui constituent une approche originale et passionnante de cette histoire. Cette semaine, Carnets d'Orient puis prochainement Azrayen de Lax et Giroud.

Jacques Ferrandez, Carnets d'Orient

Depuis 1987, Jacques Ferrandez, né en Algérie en 1955, a entamé la série Carnets d'Orient (déjà dix épisodes, un dernier annoncé). Le Premier tome, qui a donné son nom à la série avant d'être rebaptisé Djemila, nous conduit sur les traces d'un peintre. Ce peintre, à l'image du Delacroix voyageant au Maroc (remarquable Noces juives au Maroc), est séduit par la lumière du pays et ses femmes..., Djemila en particulier. Si Joseph Constant, ce peintre perçoit la brutalité de la colonisation et s'attache à des personnages tout en nuances loin du racisme et du manichéisme, il s'inscrit bien dans ce courant orientaliste si critiqué par la suite. Mais la vision que Ferrandez a de cet "orient" va évoluer au cours de la série. Dans Le Cimetière des Princesses (tome 5, illustration ci-contre), une étudiante des Beaux-Arts ayant retrouvé les Carnets du peintre se lance dans une expédition sur ces traces et retrouve cet aveu du peintre qui peut aussi sonner comme un aveu de Ferrandez lui-même (qu'il me pardonne si je me trompe...) : "Je vais revenir à Alger vivre enfin une vie débarassée des imaginations orientales."
La série, après avoir couvert la période de la colonisation, suit ses personages aux prises avec la Guerre d'Algérie.

Ferrandez marie habilement les itinéraires personnels de ces personnages et de leur famille sur plusieurs générations et l'histoire des relations compliquées entre l'Algérie et la France. Il intercale des coupures de journaux, des affiches, des photos, des tracts pour donner de l'épaisseur historique à son récit. Les dillemmes auxquels les personnages sont confrontés nous font percevoir la difficulté à penser simplement alors que le monde change et que l'histoire oblige chacun à faire des choix, qu'il le veuille ou non. L'histoire d'amour impossible entre une jeune algérienne et un officier français est ainsi une métaphore de l'impasse dans laquelle se trouve la France en Algérie.

Je vous propose de visionner cet entretien avec l'auteur de la BD, Jacques Ferrandez, réalisé à Blois le 21 octobre 2007. Dans le premier (rassurez-vous, au bout d'un moment, la caméra se redresse...), il nous explique pourquoi il écrit et dessine sur l'Algérie, puis, dans le deuxième, comment il travaille. Merci à lui pour le temps qu'il nous a accordé.





Sur le site des éditions Casterman, la présentation de la série et Jacques Ferrandez qui répond à quelques questions.

Comment son travail est-il perçu en Algérie ?
Le quotidien El Watan en fait le bédéiste de l'année 2007 pour la parution du dernier tome. Jacques Ferrandez nous a cependant fait remarquer que le prix élevé des BD ne permettait pas à la plupart des Algériens de se les procurer. Mais il nous a dit n'avoir reçu aucun commentaire négatif de la part des Algériens.



Les 4 premiers tomes sont déjà au CDI du Lycée Malraux, les suivants sont commandés.


La conquête de 1830 à 1901



1) La Conquête Militaire de l’Algérie (1830-1901)

I. Le Coup d'éventail :

Ainsi, face a l’insolence du consul Pierre Deval le dey ne trouve que répondre, et conformément a l’étiquette Ottomane le chasse de son palais, mais le consul ne l’entend pas de cet oreille et continue a lui tenir tête. Exedé le Dey le chasse de son éventail, d’après certains présents ce 30 Avril 1827 il le frappa au nez. Deval rend compte de l'incident. Hussein poursuit toujours son but de se faire payer par les Bakri. Il somme le grand-duc de Toscane de les lui livrer sous menace de guerre. La France prend la Toscane sous sa protection. Deux escadres prennent la mer, l'une croise devant Livourne, la seconde réclame des excuses que le dey refuse. Le blocus est déclaré et en signe de représailles les comptoirs français sont fermés.

Sitôt le blocus établi, des généraux comme Clermont-Tonnerre et Chabrol proposent de passer à l'offensive. Clermont-Tonnerre étudie le plan de campagne établi au temps de Napoléon 1er : débarquement à Sidi Ferruch, emploi de 33 000 hommes, mais la date de l’offensive est repoussée, et la flotte française vient fermer le port des grandes villes. Le blocus continue : il coûte cher. Hussein refuse toute négociation. Il donne l'ordre d'envoyer une canonnade contre l'escadre française, ce qui aggrave la situation. A la mi-décembre 1829, le roi est décidé à s'emparer d'Alger. Le 7 février 1830, Charles X signe les ordonnances de mobilisation de l'armée et de la flotte.

Le véritable danger provient de l'opposition britannique. Pendant quatre mois, Londres essaie d'arracher aux Français un engagement qui consiste à ne pas tirer profit de leur victoire et d'évacuer Alger dès sa prise. Mais les Français répondent qu'ils n'ont pas d'engagement à prendre, qu'ils discuteront de tout cela une fois la ville d'Alger prise. Ni les menaces de l'Angleterre, ni les objections de la marine, ni les critiques de l'opposition, ne parviennent à arrêter le roi et le ministère

Le 14 Juin 1830, 37 000 hommes débarquent dans la Baie de Sidi Ferruch. Le 19 juin, l'armée algérienne contre-attaque lors de la bataille de Staouéli. Le consul d'Angleterre essaie d'intervenir, mais Bourmont écarte sa médiation et remet une capitulation toute rédigée à laquelle il n'admet aucun changement. Ainsi, malgré leur résistance, Alger et la Kasbah sont conquises le 5 juillet. L'armée compte 415 tués et 2 160 blessés, mais les maladies font le reste : 34 officiers et 600 soldats succombent dans les hôpitaux. Le Général français Bourmont garantit le respect de leur liberté, de leur religion, de leurs propriétés, de leurs commerces, de leurs femmes. Le Général de Bourmont a fait proclamer que l'armée française vient "chasser les Turcs, vos tyrans" et qu'ils seront à nouveau maîtres de leur pays et indépendants. Seulement, il ne veut pas céder Alger aux Ottomans. Les Turcs sont expulsés ce qui provoque le mécontentement du gouvernement français. Bourmont est rappelé et contraint de quitter son poste après juillet 1830.


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......article de Sofiane et Farid

dimanche 6 janvier 2008

Bonne année 2008... et 1429 !


سنة سعيدة 1429-2008 مع كل النجاح , الصحة والسعادة

Sana saeeda 2008-1429 ma' kul alnajah , alsehah wa alsa'adah

Une très bonne année 2008 et 1429 à tous !


[Photo Y. : Mausolée de Sidi Bouabdallah, près de Chlef]

mardi 1 janvier 2008

La question du mois (3) : La révolte de Mokrani en Kabylie

Une majorité de bonnes réponses pour cette question du mois de décembre. La révolte de Mohammed El Mokrani a effectivement eu lieu en 1871. Vous en apprendrez certainement plus dans le message que vont publier en janvier Célia.C,Célia, Sarah et Malik (élèves d'Alger) à la déportation des Kabyles en Nouvelle-Calédonie. En voici un avant-goût.
Quant aux autres dates, en 1843 avait lieu la prise de la Smala d'Abdelkader, 1945 est la date de la répression de Sétif et Guelma dont nous parlerons Rizlaine et Justine (élèves de Remiremont). 1959, la Kabylie est l'enjeu de luttes pour le contrôle des populations entre le FLN et l'armée française. C'est la situation qui est dépeinte dans le film L'ennemi intime.


La question du mois de janvier

Quels joueurs étaient sélectionnés pour participer avec l'équipe de France de football à la Coupe du Monde 1958 avant d'intégrer l'équipe du FLN ?

- Abdelaziz Ben Tifour
- Moustapha Zitouni
- Rachid Mekloufi
- Larbi Ben Barek
- Djamel Zidane


[photo : El Mokrani]