يد واحده ما تصفق

Yedd ouahda ma tsafek
Une main toute seule ne peut pas applaudir

samedi 9 février 2008

Alger, ville coloniale


Introduction
A l'origine, la cité est un comptoir phénicien du nom de IKOSIM, et qui est latinisé (ICOSIUM) durant les périodes romaine, vandale, et byzantine. Alger, connue sous l'appellation "Régence d'Alger", est dirigée pendant trois siècles par les janissaires (milice turque).
Du 10éme au 15éme siècle Alger subit la domination de tous les prétendants qui se sont disputés le pouvoir au Maghreb central. Vers la fin du 15éme siècle, Alger comme les autres villes du littoral maghrébin subit le contre coup de la "Reconquista" espagnole. La population s'accroît avec l'arrivée de nombreux émigrés andalous et la ville s'agrandit. Face à la persistance de la croisade chrétienne, la population d'Alger sollicite la protection des frères Barberousse qui s'installent à Alger en 1516.
Pendant cette période "Ottomane", le siége du gouvernement et de l'administration se situait au Palais de la Jenina, dans la partie basse de la ville. S'y installeront les Beylerbeys de 1534 à 1585, les Pachas de 1585 à 1659, les Aghas de 1659 à 1971 et, enfin, les Deys de 1671 à 1817. Il est ensuite transféré à la Casbah Jusqu'en 1830. Capitale du pays durant la période 1529-1830, Alger est une place forte disposant d'une flotte redoutable qui lui confére une autorité sans égale en mer.
Du 16éme au 19éme siècle, de luxueuses demeures de dignitaires et de hauts fonctionnaires se construisent dans la partie basse de la ville: Dar Hassan Pacha, Dar Aziza, Dar Mustapha Pacha. Cette partie de l'agglomération devient le quartier des affaires. Une grande rue commerçante se développe, allant de la porte Bab El oued à la porte Bab Azzoun. C'est la zone des souks, assez proche du Palais de la Jenina. A la veille de l'occupation française, Alger, s'étend, dans la partie comprise entre la rue Benganif, le boulevard Hahkad, la citadelle (Casbah) et le port, soit 3200 mètres de remparts avec cinq portes qui l'enferment. Les faubourgs constituent la campagne avec de belles villas enfouies dans un cadre de verdure et de vastes jardins qui font l'admiration des Européens. La ville haute, le Djebel comme on l'appelle, constitue la vraie ville avec ses mosquées, ses zaouïas et ses rues étroites.



Mounira, Hannah, Rym et Djallal

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1 commentaire:

Stéphanie Gailmain a dit…

Très bien. Travail intéressant. Sources nombreuses. Belles illustrations.
Travail très personnel et bon investissement de la part des élèves qui ont fait le montage seul et qui ont pris certaines des photos.